Gérard Lopez : “Ce qui me blesse, ce n’est pas ce que l’on dit de moi, c’est de voir le club dans une mauvaise passe”

Pour Auto Hebdo, le Président et Propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, est revenu sur son choix de passer en redressement judiciaire, condamnant le Club au Scapulaire à descendre en quatrième division française.
« Aucune entreprise ne peut fonctionner durablement en perdant de l’argent. Les supporters pensent souvent qu’il suffit de remettre au pot, encore et encore. Mais ce n’est pas possible. A un moment donné, il faut restructurer, même si cela implique des décisions douloureuses. Ce n’est agréable pour personne – moi le premier – mais c’était nécessaire pour sauver le club à long terme ».
Dans ce cas, se sent-il incompris ?
« Oui, dans une certaine mesure. Mais cela ne me ronge pas. Je n’ai pas besoin de reconnaissance publique, ni de justifier chacune de mes décisions. Quand je suis à Londres ou aux Etats-Unis, personne ne vient me parler de Bordeaux ou de mes choix. Ce qui me blesse, ce n’est pas ce que l’on dit de moi, c’est de voir le club dans une mauvaise passe. J’ai toujours aimé gagner, dans tous les domaines. Cela dit, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Il faut parfois plus de temps. Il faut parfois de la chance. Il arrive aussi qu’on prenne de mauvaises décisions. Mais c’est le lot de tous ceux qui se risquent à entreprendre ».