Jérôme Gnako : “On a failli mourir au retour en avion… C’était un truc de fou, on a cru qu’on allait tomber. Un trou d’air de je ne sais combien de mètres…”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, a raconté le moment ou le match où il s’est senti le plus fort… Et à cette occasion, il se remémora des soucis… d’avion pour le retour en Principauté.
« C’est la deuxième saison à Monaco. Mon match référence c’est le match de Monaco à Marseille où Wenger a annoncé l’équipe dans le vestiaire, et il est parti en nous disant ‘bon match’ (rires). Notamment la première mi-temps. Il y avait le public marseillais, ça m’a toujours chauffé (rires). C’est sur ce match aussi que j’ai ensuite ma sélection, car Aimé Jacquet est présent. J’ai Eric Di Meco en face de moi, qui a été pris d’ailleurs aussi. C’était en 93-94. D’ailleurs, on a failli mourir au retour en avion… On se demandait pourquoi on était partis en avion (vu le peu de distance entre les deux villes), et on a failli y rester… Je crois que Manu Petit s’était ouvert le crâne. C’était un truc de fou, on a cru qu’on allait tomber. Un trou d’air de je ne sais combien de mètres, on était tous collés au plafond… Il y en a qui pleuraient, il y en a qui voulaient sauter (rires)… Il y en a un ou deux qui étaient au bord du suicide. Il y en a qu’on a été obligés d’asseoir, qui voulaient sortir… C’était chaud. Mais c’était bizarre parce que ça n’a pas duré très longtemps. Il y a eu en fait deux ou trois secousses assez fortes, et d’un seul coup on avait l’impression que l’avion tombaient de 300 mètres… Tous les plateaux volaient… On se dit que c’est peut-être notre dernier jour. C’était chaud ».
Et ce ne fut pas le seul moment aérien chaud dans sa carrière…
« On avait l’habitude de prendre des petits coucous, donc on avait eu quelques trucs comme ça… Avec Nice aussi… On décolle de l’aéroport, et il y a un moteur qui était en train de brûler. Ça fait un peu bizarre (sourire). Il y a eu quelques petites histoires comme ça ».