[Anniversaire] Vladimir Petkovic fête son anniversaire ce 15 Août. Bernard Lacombe aurait également fête le sien

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ancien passé par le club des Girondins de Bordeaux : Vladimir Petkovic. Vladimir fête ses 62 ans ce 15 Août. L’occasion de retracer son parcours. A noter que Bernard Lacombe et Abdelkader Hamiri auraient également fêté leurs anniversaires.
Vladimir Petkovic
- Vladimir Petkovic, entraîneur, au club entre 2021 et 2022, 25 matchs
Né à Sarajevo, Vladimir Petkovic débuta le football à Ilidza avant de rejoindre à l’âge de 15 ans les rangs du FK Sarajevo. Milieu de terrain, il possédait une bonne technique. Mais barré un temps par un certain Safet Susic, il accomplit une carrière très modeste dans son pays.
En 1987, il émigra en Suisse où il fréquenta de nombreux clubs de seconde zone comme Bellinzona, Martigny ou Locarno. Parallèlement à sa carrière de footballeur, il commença à entraîner des équipes de jeunes et occupa des postes de formateur d’adultes notamment.
Devenu entraîneur-joueur de Bellinzona, il fréquenta des petits clubs de son pays d’adoption comme Malcantone Agno ou FC Lugano avant de se voir proposer un premier challenge intéressant aux Young Boys de Berne, où il demeura 3 ans avant d’être licencié.
En 2011, il rebondit en Turquie, à Samsunspor, mais n’y resta que 6 mois avant de démissionner, la formation turque étant aux portes de la relégation. Intérimaire au FC Sion, il fut recruté par la Lazio Rome en juin 2012. Il n’y accomplit qu’une saison complète marquée par une victoire de prestige en Coupe d’Italie, seul trophée majeur de sa carrière d’entraîneur de club.
Limogé de la Lazio en décembre 2013, Vladimir Petkovic prit en main les destinées de la sélection suisse après la Coupe du Monde 2014. A la tête de la Nati, il connut des résultats très satisfaisants, qualifiant les Suisses pour toutes les grandes compétitions internationales. Et ce fut lors de l’Euro 2020, joué en 2021 à cause du Covid, qu’il signa son plus bel exploit, à savoir une place de quart de finaliste, avec une victoire aux tirs au but lors du tour précédent face à la France…
Repéré par Gérard Lopez, nouveau propriétaire des Girondins, le technicien croate quitta ses habits de sélectionneur en juillet 2021 pour endosser le costume d’entraîneur d’un club en pleine reconstruction. Arrivé après la préparation estivale, conduite par le staff de Jean-Louis Gasset, ne parlant pas le français, méconnaissant la Ligue 1, cet homme reconnu pour ses qualités de psychologue fonça droit dans le mur. Après une énième défaite, sur le score retentissant de 5-0 à Reims, il fut mis à pied par les dirigeants bordelais qui le remplacèrent par Jaroslav Plasil, le temps de finaliser l’arrivée de David Guion.
Bernard Lacombe

- Bernard Lacombe 15/08/1952-17/06/2025, avant-centre, au club entre 1979 et 1987, 302 matchs et 139 buts
Meilleur buteur français de l’histoire de la Ligue 1 avec 255 buts, Bernard Lacombe fut le prototype de l’avant-centre. Celui qui avait « un nez de boxeur » comme dit de lui un adverse écossais, était un joueur adroit, vif, malin, altruiste et obsédé par le but. Très combatif, il flairait les bons coups et n’hésitait pas à mettre sa tête là où certains hésitaient à mettre leur pied. Il avait un rôle capital dans l’équipe des Girondins. Connaissant l’importance du jeu sans ballon, il ouvrait des espaces pour ses coéquipiers. Même s’il remporta l’Euro 84, il ne connut pas la carrière internationale qu’il aurait méritée…
Découvrant le football dans le petit club de Fontaines-sur-Saône, Bernard Lacombe rejoignit en cadets deuxième année l’Olympique Lyonnais, club qu’il préféra à l’OM où effectua néanmoins un stage de 8 jours. Il continua son apprentissage pour obtenir son CAP de serrurier tout en gravissant tous les échelons au sein de son club formateur. Il débuta à 17 ans en Première division et poursuivit sa carrière entre Saône et Rhône remplie de buts jusqu’en 1978. Confronté à de sérieux problèmes financiers, les dirigeants lyonnais n’eurent d’autres solutions que de vendre leur avant-centre international à St-Etienne. La mort dans l’âme, le Gone fila dans le Forez mais n’y resta qu’une seule saison.
En froid avec l’entraîneur stéphanois Robert Herbin, il écouta les propositions des présidents de Monaco, du PSG et de Bordeaux. Coéquipiers en sélection, Alain Giresse eut une influence décisive dans son choix de venir en Gironde. Il rejoignit alors en 1979 les ambitieux Girondins de Bordeaux, du nouveau président Claude Bez. Sa première saison fut un peu décevante (11 buts), et il l’expliqua par les méthodes d’entraînement jugées surannées de Luis Carniglia. Après le bref épisode Goethals, il souffla à son président le nom du jeune entraîneur lyonnais Aimé Jacquet et l’accueillit avec grande satisfaction. Ce fut le début d’une montée en puissance pour l’avant-centre qui ne cessa d’empiler les buts et pour les Girondins qui trustèrent les titres jusqu’en 1987. Servi à la perfection par des joueurs comme Giresse ou Tigana, il marqua nombre de buts décisifs dans les conquêtes nationales et européennes des marine et blanc.
Ce fut sous le maillot bordelais qu’il devint le meilleur buteur français de D1 de tous les temps, battant le record du Stéphanois Revelli. Mais il fut également un équipier modèle, servant de remiseur pour des attaquants comme Müller, Reinders ou Vujovic. Il vit néanmoins avec amertume son temps de jeu se réduire avec l’arrivée de Fargeon, ne disputant que 3 petits matches lors de la phase retour.
En 1987, il commença sa reconversion au sein des Girondins, en s’occupant des jeunes du centre de formation et de l’équipe de D4. En octobre 1987, il organisa son jubilé contre le Toulouse FC. L’occasion de voir Michel Platini, venu rendre hommage à son coéquipier en sélection, porter le maillot frappé du Scapulaire. Il était sur le point de s’installer définitivement en Gironde quand Jean-Michel Aulas, jeune capitaine d’industrie, le débaucha pour lui confier un rôle de conseiller. On connaît la suite de l’histoire…
L’esprit club
En 2013, pour Sud-Ouest, Bernard Lacombe se remémorait ses années bordelaises :
“Nous avons vécu des choses extraordinaires dans ce club. On était tous des étrangers. Un Bordelais (Giresse), des étrangers de France et deux d’Allemagne, Müller et Rohr ! J’ai vu arriver Battiston, Specht, Tusseau, Marius. Il y avait un grand respect entre nous et pour l’institution “club”. Et le premier qui en dérogeait, on le mettait très vite sur le droit chemin. Il y avait un grand entraîneur, Aimé Jacquet, un grand préparateur physique, Bernard Michelena. Il était très fort dans son domaine. Mais surtout un grand président, Claude Bez !“.
Et de poursuivre :
“A Bordeaux, on éprouvait un bonheur immense à venir à l’entraînement tous les matins.“
Abdelkader Hamiri
- Abdelkader Hamiri 15/08/1919-????, ailier gauche, au club en 1947, 4 matchs et 1 but
Considéré au Maroc comme l’égal du célèbre Ben Barek, Abdelkader Hamiri était un ailier très rapide, opportuniste et possédant une belle frappe de balle. Il était également doté d’un bon jeu de tête. Mais aux Girondins, il fut bien incapable de démontrer toutes ces qualités…
Venu du Maroc où il évoluait dans les rangs du RA Casablanca, Abdelkader Hamiri fit ses premiers pas en métropole en 1945 dans les rangs du Red Star puis du Stade Français.
Les dirigeants bordelais le recrutèrent dans le club parisien en 1947. Il fut échangé avec l’ailier bordelais Dominique Ruff. Ce joueur de classe ne resta que trois mois à Bordeaux puis rejoignit Toulouse.
Gravement blessé en 1945
Le 28 octobre 1945, Abdelkader Hamiri menait l’attaque du Red Star sur le terrain de l’Olympique de Marseille.
Alors qu’il venait de se mettre en évidence dès le début de la rencontre en ouvrant le score pour les Parisiens puis en doublant la marque juste après le repos, il subit une grave faute du Marseillais Bastien.
Sorti sur civière, il avait le péroné droit fracturé, la cheville déboîtée et les ligaments déchirés. Cette grave blessure l’empêcha de retrouver son meilleur niveau.