[Interview Girondins4Ever] Matthias Jouan : “On arrive à Bordeaux sur cette deuxième journée avec toujours l’objectif de gagner”

    Union Sportive Granvillaise

    Avant la rencontre entre le club des Girondins de Bordeaux et celui de l’US Granville, comptant pour la 2ème journée du championnat de National 2, nous nous sommes entretenus avec Matthias Jouan, entraîneur fraîchement diplômé de cette équipe depuis. Un échange toujours très sympa avec une personne qui œuvre depuis plusieurs années dans ce club, pour l’aider à se développer, se structurer et apporter sa pierre à l’édifice. Nous évoquons son bilan de la saison dernière, le repêchage du club en N2, les objectifs, la première journée de championnat, le match à venir contre les Girondins, les favoris à la montée, les joueurs bordelais qu’il avait ciblé et bien d’autres sujets…

    La dernière fois vous étiez en pleine période d’examen pour votre diplôme d’entraîneur. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

    J’ai validé mon diplôme en fin de saison, une décharge mentale en moins on va dire sur notre saison de foot. Maintenant je suis libéré de ce poids. Si je suis donc entraîneur diplômé ? Exactement ! Si c’est un soulagement ? Oui, en plus on était deux à être en formation. J’avais un adjoint qui était en BEF aussi et qui a validé. C’était très contraignant par rapport à notre équipe. Là on est libérés de ce poids et ça va vraiment nous permettre de travailler sur notre équipe sans se soucier de notre formation à côté.

    Vous avez fini votre carrière de joueur à Granville en 2017, avant d’intégrer le staff de l’équipe réserve, pour vous retrouvez manager principal de l’équipe première la saison dernière. Quel bilan tirez-vous du dernier exercice ?

    Oui, après comme je n’avais pas le diplôme l’année dernière, j’avais une dérogation. Mais il y a deux ans c’était déjà moi sauf qu’il y avait quelqu’un avec moi qui avait le diplôme. C’est vrai que je n’étais pas rentré en formation donc je n’avais pas de dérogation. Depuis Février 2023 je suis à la tête de l’équipe mais c’est vrai que ce n’était officiel que depuis la saison dernière. Le bilan ? Très compliqué sur la première partie de saison, maintenant on a ciblé la raison. On s’est trompé sur notre mercato estival. Déjà, on a perdu beaucoup trop de joueurs sur la saison d’avant et derrière, sur le choix des joueurs on s’est trompés. Donc il a fallu aller rechercher des joueurs à partir de Novembre pour s’accrocher à un maintien dans un premier temps. Puis la 14ème place nous permet d’être repêchés et d’être en National 2.

    Vous avez été repêché après les rétrogradations administratives, un vrai soulagement de laisser Granville à ce niveau ?

    Ouais voilà, c’est le but. Après c’est surtout notre deuxième partie de saison qui nous permet ça. Ce sont les joueurs qui ont été récompensés, ceux qui ont encore cru au maintien, même s’ils sont partis pour certains et que ça ne s’est pas directement fait au niveau sportif mais par rapport à la DNCG. Ils nous ont quand même permis de passer de 9 points à 32 points sur la deuxième partie, avec 23 points pris, donc c’était quand même une deuxième partie qui était très positive. Maintenant c’est aussi une année enrichissante sur le plan personnel parce que c’est la première année que j’ai vécu des difficultés on va dire dans mon rôle de numéro un. Pour mes adjoints c’est pareil. En début de saison on m’avait dit “Tu vas voir, tu vas apprendre énormément et c’est très enrichissant. Il faut vivre ce genre de moments”. Maintenant j’ai vécu ce moment, à choisir je n’ai pas envie de le revivre. Mais maintenant on est un peu plus armés pour amener des billes plus rapidement à nos joueurs parce qu’on a déjà vécu certaines choses. Dans l’apprentissage on m’a dit de le vivre, je l’ai vécu. C’est vrai que je le prends comme une très belle expérience malgré la difficulté. J’en sors maintenant très satisfait du fait que Granville soit resté en National 2. 

    Photo Pierrick Chassine

    Surtout que vous avez vécu le haut de tableau il y a deux saisons, et le maintien la saison dernière, donc les deux extrêmes…

    Exactement ! Donc du coup on a travaillé et ciblé les raisons, trouvé les raisons. On a une deuxième chance d’être en National 2 et il est hors de question qu’on passe à travers cette saison.

    Cet été il a fallu reconstruire une bonne partie de l’effectif. Est-ce qu’à ce jour vous êtes satisfait du recrutement ou est-ce qu’il vous reste encore quelques ajustements à faire ?

    J’ai encore quelques ajustements mais ils sont très minimes. Par rapport aux autres saisons, malgré qu’on soit dans le doute entre N3 et N2, on avait déjà ciblé pas mal de joueurs, qui nous ont donné des réponses très tardives mais au moins on avait déjà ciblé. J’avais déjà une vingtaine de joueurs à la reprise sans compter les gardiens, donc on a pu travailler depuis le 7 Juillet avec un effectif quasi au complet, pouvoir mettre des choses en place. Donc je suis déjà très satisfait d’avoir pu passer une préparation estivale de la meilleure des façons possibles. Même s’il faut encore peut-être combler avec un joueur, peut-être deux. Mais déjà un par rapport à une position. Je suis plutôt satisfait de mon effectif, après comme partout il y a des petits pépins qui peuvent arriver. Maintenant c’est à nous de trouver le juste milieu pour pouvoir construire une équipe. 

    Est-ce qu’il y a un objectif qui a été défini cette saison avec vos dirigeants dans ce championnat très indécis ?

    Non, non, on n’a pas ciblé. Maintenant, on veut vivre une saison qui soit complètement différente de la saison dernière donc c’est pour ça que si on peut emmagasiner un maximum de points dès le départ pour la confiance, pour aller vite chercher un maintien, quelque chose de différent… C’est déjà l’objectif. Ce n’est pas de revivre ce genre de saison parce qu’on a appris et le but c’est d’avancer. 

    Comme les Girondins, vous avez débuté la saison à domicile et vous terminez sur un score de 0-0 face à Chauray. Que vous a-t-il manqué pour prendre les trois points sur ce match ?

    La spontanéité devant le but, sur les choix… Ça aurait pu amener de la folie dans la surface mais on n’a pas su le faire. Je pense que si on a un regret à avoir c’est surtout la première période vu qu’on a eu pas mal de situations et qu’on n’a pas su scorer. Une fois qu’ils sont passés à dix, ça a été beaucoup plus compliqué pour nous, sachant qu’ils ont défendu devant le but pour tenir ce 0-0. Donc c’est vrai que là, pour trouver les espaces, ça a été moins évident pour nous. C’est sur la première mi-temps, dans notre zone de finition qu’on doit faire mieux. Après, dans le contenu, les attitudes, je n’ai rien à reprocher à mes garçons. Ils ont su montrer un très bon comportement, j’ai été très satisfait du contenu et de ce que j’ai pu voir de l’équipe, dans la façon de produire du jeu. Maintenant j’aurais aimé qu’ils se récompensent de ce match mais voilà. Il faut être plus performant dans la zone de finition pour pouvoir marquer des buts et que ça amène un peu plus de folie. On faisait un contrôle de trop et c’est dommage des fois de ne pas frapper toujours en une touche, ce qui peut ne pas permettre à l’adversaire de contrer le ballon par exemple.

    Photo District de la Gironde

    Un promu qui a fait une très bonne préparation et qui montre une fois de plus que le niveau de la N2 est très relevé…

    Ouais très relevé, puis je regarde souvent parce qu’on essaye de se comparer par rapport à comment on travaille. Par exemple, j’ai regardé Chauray, Montlouis, ce sont des équipes qui s’entraînent le matin, chose qui est rare quand on monte de N3. Dinan ne le fait toujours pas par exemple, donc ils sont sur l’entraînement du soir. Châteaubriant commence peut-être à le faire, mais là on voit des équipes qui montent et tout de suite elles se préparent et sont déjà sur des entraînements en journée et non du soir. Chauray était déjà sur ça donc ça montre déjà qu’il y a de plus en plus de clubs, même au niveau N3, qui se structurent pour ne vivre que du football. On le voit, vu la qualité des joueurs, on mise tout de suite sur autre chose, le niveau augmente, tout le monde le dit, et nous on se structure aussi dans le staff de façon à se professionnaliser. On est sur un autre niveau. On n’est pas sur l’Angleterre encore parce qu’il n’y a peut-être pas cette même ferveur dans le stade ou même sur les contrats, mais on y est quand même. On s’entraîne tous les jours et en journée, il y a plein de choses qu’on met en place et qu’on ne faisait pas il y a quelques années. Donc c’est vraiment un autre niveau, je vois même la différence de quand j’avais encore l’opportunité de jouer au foot. On n’est plus du tout sur le même fonctionnement.

    Vous vous déplacez à Bordeaux face à une équipe qui est déjà dans l’obligation de faire mieux que face à Avranches. Comment on aborde ce match qui arrive finalement tôt dans la saison ?

    Comme les autres. Ils sont dans notre groupe. L’année dernière, je pense que sur les deux matchs on n’a pas montré qu’on était très loin de Bordeaux. A l’aller c’est un coup du sort qui fait qu’ils ont réussi à avoir un coup de pied arrêté alors que ça devait être six mètres pour nous. Je ne suis pas sûr qu’ils auraient marqué, c’est l’arbitre qui a fait tourner les choses en notre défaveur, même si on est revenus au score et qu’ils ont de nouveau marqué derrière, ce qui aurait pu être évitable. Mais c’est vrai qu’au match retour on a montré des bonnes choses. Maintenant, encore une fois, on a donné et pêché à certains endroits, mais on a montré une belle image de Granville. Là, on est au même niveau. Oui ils ont des joueurs de qualité, on en a aussi. Après, c’est peut-être aussi le fait de jouer dans un stade pareil qui peut, peut-être pour certains de chez nous, être une appréhension au départ. Après c’est de la folie qu’ils doivent mettre, ils doivent profiter de ce genre de moment. Est-ce qu’on sera capables de mettre notre jeu en place par rapport au terrain, parce que j’ai vu qu’il était un peu compliqué. On va aller là-bas pour obtenir un résultat et le meilleur possible. 

    L’équipe étant en rodage, c’est peut-être le moment de les prendre justement ?

    Non, je pense qu’il n’y a pas trop de moment. Nous on a essayé de se préparer au mieux pour pouvoir attaquer très fort le championnat. Je pense que contre Chauray on aurait peut-être mérité de gagner sur l’ensemble du match mais on n’a pas su le faire. On arrive à Bordeaux sur cette deuxième journée avec toujours l’objectif de gagner. De toute façon on veut gagner le plus de matchs possibles sur le départ, le plus rapidement possible. Bordeaux est sur notre chemin, ça aurait pu être là ou sur la cinquième journée, c’est à nous de faire en sorte d’être le plus performant possible pour revenir avec la victoire.  

    Crédit photo Cherbourg Ma Ville

    Vous avez pu suivre le recrutement des bordelais, qui ont reconstruit un effectif en quasi-totalité. Cette fois les Girondins semblent avoir bâti un groupe plus approprié à la N2 ?

    Ouais, après ils ont un peu de ressemblances sur certains profils. Carroll – Etondé c’est grand, ce sont des garçons qui sont capables de se caler. Mais j’ai regardé parce qu’il y avait plusieurs joueurs qui pouvaient nous intéresser. Maintenant, c’est vrai qu’à choisir entre Bordeaux et Granville, peut-être que nous le terrain n’est pas encore assez beau (sourire) et le stade donne moins envie. Il y a Matthieu Villette… Si c’est un profil que j’avais ciblé ? Ouais, ouais parce que c’est un buteur. On m’en avait déjà parlé il y a quelques années et je l’avais déjà appelé mais bon, il n’est jamais venu chez nous (sourire). Je pense que vu la carrière qu’il est en train de prendre, je ne pense pas qu’il passera chez nous. J’avais regardé un joueur comme Diop, je connais Shamal par rapport à ce qu’il a fait dans sa carrière, Openda quand il était à Lorient et qu’on jouait contre eux… Il y a quelques joueurs que je connais. Mais comme on dit maintenant, tout se professionnalise et on a aussi cette chance de travailler avec la vidéo donc on a déjà pu voir leur match contre Avranches. Même si le club et l’équipe sont amenés à progresser pour tous, on a bien vu certaines choses. Pour revenir aux joueurs, Diop on avait regardé comme il était à Bergerac et on m’en avait parlé aussi. Etondé, on l’avait vu aux Herbiers puis quand il était à Saint-Brieuc. En regardant énormément de matchs on connaît plus ou moins les profils de joueurs. Maintenant c’est vrai que ceux qui viennent de l’étranger, c’est un peu plus compliqué.   

    Bordeaux semble être un logique favori à la montée, mais quelles autres équipes vous semblent armées pour rivaliser ?

    Franchement on parle de Bordeaux, mais moi je mettrais toujours Saint-Malo. Après c’est aussi ça le problème, c’est quand on reconstruit une équipe et qu’on change énormément de joueurs, ça peut prendre un peu de temps. Bordeaux est dans ce cas, Saint-Malo aussi. J’ai vu qu’Avranches faisait aussi des bonnes choses et qu’ils ont recruté des profils de joueurs qui ont été amenés à jouer au-dessus. Les Herbiers ? Oui, parce qu’ils sont dans une continuité mais ils ont aussi perdu certains profils. Comme d’autres clubs, ils sont en reconstruction avec des changements. Mais de là à donner un favori c’est assez compliqué. C’est très compliqué.

    Vous allez redécouvrir le Stade Atlantique, mais certains de vos joueurs vont le découvrir, c’est toujours un moment particulier ?

    Ouais, après c’est vrai que même moi, quand je suis arrivé l’année dernière, j’ai trouvé que ça faisait toujours quelque chose d’entraîner et même de jouer dans ce genre de stade, c’est magnifique, quand on voit les vestiaires… Mais je dis de profiter car ça peut être des moments rares dans une carrière. Je trouve que quand on a cette possibilité d’aller sur des stades pareils et de pouvoir y jouer, ce sont des choses où il ne faut pas avoir de regrets à la fin en se disant “Si j’avais su, j’aurais pu faire ça et ça”. Donc c’est de profiter de ce genre de moment, on a cette chance d’évoluer avec Bordeaux et d’avoir ce genre de stade pour nous accueillir. Il faut profiter et que ce soient des bons souvenirs et ne pas se dire dans dix ans “J’ai joué là mais je n’ai pas été bon, j’ai été stressé etc…” Les gars, vous allez rater des choses c’est sûr, comme toujours, comme partout. Vous êtes amenés à jouer sur un terrain autre que Bordeaux et rater des choses donc il faut profiter de ce genre de moment. C’est agréable, mais une fois qu’on est sur le terrain il faut montrer ce qu’on est capables de faire et comment on joue. C’est vrai que quand on arrive là-bas, on sent que c’était de la Ligue 1 et que ce n’est pas un stade pour jouer en N2, mais bon… A l’heure d’aujourd’hui ils sont avec nous, c’est toujours un plaisir d’aller là-bas du coup.

    Union Sportive Granvillaise

    Malheureusement la pelouse n’est pas en bon état car un champignon fait des ravages. Est-ce un facteur important pour vous et le jeu que vous voulez développer ?

    C’est très compliqué, maintenant la semaine on ne s’entraîne pas sur un terrain de haut niveau. On a un terrain qui est très difficile, très dur, avec beaucoup de rebonds. Si on arrive à être bons sur ce genre de terrain, on peut être bons partout, surtout quand ce sont de bons terrains. Ça peut freiner notre progression et notre façon de faire parce qu’on a un jeu peut-être un peu moins direct que d’autres équipes. Maintenant, on va voir. Il y a une année j’ai voulu changer parce que j’avais vu un terrain un peu compliqué. Je l’avais fait et d’ailleurs à la mi-temps j’étais revenu sur ce qu’on faisait parce qu’on était capables de jouer. Là on va partir sur notre façon de faire puis on verra s’il faut qu’on s’adapte, mais je ne ferai pas l’inverse.

    Bruno Irles a voulu opter pour un système en 3-5-2 cette saison, bien qu’il se laisse la possibilité de changer. Quel est votre avis sur ce 3-5-2 en tant que coach et est-ce que vous l’utilisez également ?

    Quand on parle de système maintenant, je ne vois plus trop de système dans notre jeu parce que quand on sort le ballon, on le sort de telle façon. Et quand on défend, on est amené à défendre d’une autre façon donc il n’y a plus trop de système de jeu. Je vois que son système peut être très bien à trois mais peut se terminer 4-4-2 avec des joueurs comme Openda qui peut se retrouver excentré, avec Shamal à gauche. Je pense qu’on est plus sur de l’hybride maintenant. Je suis plus amené à sortir le ballon quand on est à trois, c’est vrai que ça nous arrive, des fois à quatre, des fois à trois. Par contre on défend toujours à quatre. Il y a l’adversaire qui nous donne peut-être aussi des indications sur la façon de presser. C’est vrai que maintenant, parler de système il n’y en a plus trop. Limite, sur une feuille de match on pose les joueurs puis après ça s’orchestre parce qu’on attaque de telle façon et on défend de telle façon. On peut être amené maintenant à voir un latéral gauche qui joue à l’intérieur du jeu, et un autre qui joue le plus haut possible sur la largeur. C’est vrai que les systèmes ont changé maintenant. 

    La saison dernière Bordeaux avait réussi à s’imposer 3-2 dans un match riche en rebondissements. Est-ce qu’on peut se diriger vers un scénario similaire, avec un match très ouvert ?

    Oui, après si la victoire est pour nous, ça me va (sourire). Après c’est vrai qu’on avait donné, ils avaient obtenu un penalty. En première mi-temps on aurait pu en avoir un. On a eu la chance d’avoir un penalty du 3-3 mais ça n’a pas tourné en notre faveur. Je pense qu’il peut y avoir des buts, mais j’espère le moins possible. Mais bon, c’est vrai que vous avez des gâchettes devant. Je pense à Villette parce qu’on en a parlé, Etondé est capable de marquer des buts, Shamal a montré qu’il était capable d’en marquer aussi. Je pense que nous aussi on a des belles cartouches, capables de finir. On a des joueurs qui sont capables de marquer. Je dis 2-1 pour Granville. J’aimerais que mon équipe ne prenne pas de but mais je vois quand même qu’il y a des atouts offensifs chez vous. Je veux qu’on gagne donc je mets 2-1 pour nous (sourire).

    Quelles seront d’après vous les clés du match pour réussir ?

    Déjà, par rapport au terrain, à voir comment on va pouvoir le faire. On va venir avec les intentions qu’on a quand on va jouer. Après, il va falloir qu’on soit très performants dans nos phases défensives autour des attaquants. Peut-être qu’à gauche j’ai trouvé que Shamal et Trichard c’était très intéressant dans leur relation. Un peu différemment du côté droit où Openda était peut-être amené à être un peu plus seul et à être capable d’éliminer. Mais je trouve que le danger est quand même, Shamal – Trichard… Shamal est très intelligent dans ses déplacements et ça permet à Trichard de prendre son couloir. Quand il va être capable d’amener les centres et amener le danger avec les attaquants, ça peut faire mal. Ça sera à eux d’être très attentifs par rapport à ça. Maintenant, je ne vais pas tout vous donner non plus, on va peut-être garder l’effet de surprise pour perturber l’adversaire.