Laurent Brun : “Il fallait carrément mieux enlever toute l’herbe, jouer sur de la terre pelée comme sur les terrains d’Afrique, et ça aurait été beaucoup plus nivelé…”

    Photo Stéphane Gonthier-Aligrot

    Sur Bordeaux Sports, le journaliste Laurent Brun s’est exprimé sur la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Avranches (0-1), ainsi que sur l’état de la pelouse qui n’a pas facilité les choses.

    « Il n’y a pas que la pelouse, non, mais cela reste un élément fondamental. On a discuté avec le coach adverse après la rencontre, Mathias Jouan, et il n’a pas compris pourquoi la Fédé n’avait pas inversé la rencontre. C’est comme ça, mais c’était injouable, catastrophique. Je pense qu’il fallait carrément mieux enlever toute l’herbe, et jouer sur de la terre pelée comme sur les terrains d’Afrique, je pense que ça aurait été beaucoup plus nivelé au final. Ce n’est pas de l’ironie du tout, c’était injouable »

    Mais il n’y a pas eu que ça.

    « Au-delà de ça, l’adversaire a trouvé la solution puisqu’il a marqué sur un ballon aérien, donc peut-être fallait-il utiliser cette piste-là. Bordeaux ne démarre toujours pas. J’ai l’impression qu’ils peuvent jouer trois ou quatre matches d’affilée, des heures d’affilée, sans marquer un but. Puissent-ils me faire mentir pour la prochaine fois, mais il ne se passe rien. On ne peut pas s’enflammer, il n’y a pas d’étincelle, il n’y a rien, même pas d’amorce d’étincelle… Je prends toujours des notes quand je commente ou travaille, et en première mi-temps il y a eu cinq corners pour Bordeaux, qui ont été particulièrement mal tirés… Donc il ne se passe rien, et ça commence à être inquiétant. Je le redis, on ne va jeter l’opprobre, c’est le début. Si on perd quelques points au départ et qu’on arrive après à enchainer les victoires ce n’est pas très grave, on ne s’en souviendra pas. Par contre si le troisième match est de même facture à l’extérieur, là il faudra commencer à s’inquiéter et remettre en cause pas mal de chose ».

    Retranscription Girondins4Ever