Benoît Trémoulinas : “Je suis parti avec une valise, une paire de crampons, j’ai pris quelques vêtements, je signe direct, je fais la visite médicale et je reste à Saint-Etienne”
Dans L’Equipe de Greg, Benoît Trémoulinas, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et maintenant consultant, s’est exprimé sur la fin du mercato. On lui a notamment demandé s’il avait déjà été concerné par les dernières heures du marché des transferts. Le sujet était :
Pourquoi c’est une journée de folie !
“Si j’ai eu peur pour une visite médicale à cause de mon genou ? Je me souviens, j’ai une fissure au genou qui se déclare à Bordeaux très tôt, en 2010. Je joue à Bordeaux, je me fais transférer ensuite à Kiev. Déjà, ils détectent cette petite fissure au ménisque externe. Ils me disent “Comment tu gères ?”, je leur réponds que “Ça va très bien je gère, avec les entraînement etc”… A Kiev je gère plutôt bien, et les six premiers mois à Kiev ne se passent pas trop bien du coup on décide de trouver une porte de sortie pour la deuxième partie de saison puisque c’était l’année de Coupe du Monde au Brésil. L’avant-veille de la fin du mercato j’ai Saint-Etienne qui m’appelle parce que Faouzi Ghoulam part au Napoli. Donc ça s’est fait sur les dernières 48 heures. Effectivement ça va très vite.”
Puis il rajoute :
“Si la question du genou ne les inquiète pas ? Si, pareil, ils me posent quelques questions puis je réponds “Honnêtement, en gérant bien les entraînements, ça passe”. Effectivement ça s’est plutôt bien passé à Saint-Etienne. Donc on prend une valise, on débarque, par contre pour le reste on voit après. On est dans l’urgence, on a 48 heures. Je suis parti avec une valise, une paire de crampons, j’ai pris quelques vêtements, je signe direct, je fais la visite médicale et je reste à Saint-Etienne. La logistique est derrière, tu t’arranges avec ton coach un week-end pour récupérer quelques affaires à Kiev. J’ai fait un aller-retour et voilà.”
Retranscription Girondins4Ever
