Ludovic Obraniak : “J’ai peut-être tort, mais je suis attaché à l’identité de ce qu’est un club”

    Pour Grenadine, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Ludovic Obraniak, s’est exprimé sa franchise vis à vis de son club formateur, le FC Metz, qu’il a souvent accusé de ne pas assez respecter ses anciens joueurs.

    « Pardon d’être objectif et de dire ce qu’on pense, même si on peut le faire maladroitement parfois, mais on est comme ça, on a été élevés comme ça, de dire ce qu’on voit. On ne louvoie pas avec notre objectivité, car je ne dis pas qu’on a raison sur tout, mais de par notre expérience de vie, de terrain, de vestiaire, on peut donner un avis, et cet avis peut être contraire… Le fait qu’on ait sorti des anciens du club, j’ai trouvé ça pas à la hauteur en fait ».

    Et il dit, souvent, qu’il supportais plus Bordeaux que le FC Metz, car il était plus respecté en Gironde.

    « Mais encore… Si tu veux, j’ai peut-être tort, mais je suis attaché à l’identité de ce qu’est un club. Un club qui a 100 ans d’histoire, ce n’est pas juste tu commentes l’histoire quand tu as envie qu’elle commence… Tu es obligé de rattacher les wagons, et de t’imprégner ce qui a été fait avant. Je suis désolé, Metz, c’est le club familial par excellence, et ça a toujours été comme ça. Ce côté familial, je suis désolé, je le ressens beaucoup moins depuis quelques années. J’ai mouillé le maillot, j’ai saigné, et des gens sont parfois écartés parce qu’ils rappellent trop de nostalgie, ou une époque dont il ne faut plus parler… Ce qui m’intéresse, c’est cette espèce de filiation, de continuité. Là, on tire un trait sur le passé ».

    Retranscription Girondins4Ever