Alain Giresse : “Celui qui n’aime pas ses racines, j’ai du mal à comprendre. Les racines sont les racines, rien ne peut les changer. On n’a qu’une mère”

Sur France TV, l’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, Alain Giresse, est revenu sur sa longue et belle carrière.
« Avec le recul… Quand on est partie prenante, on ne s’en rend pas compte, j’ai avancé… Je suis devenu entraineur, et je suis arrivé à prendre du recul sur ma propre carrière. J’ai été le Giresse entraineur, qui porte des appréciations sur le Giresse joueur. Je me disais que ce n’était pas mal… Au final, c’est exceptionnel, parce qu’on ne peut pas oublier tout ce qui s’est passé depuis le numéro 48 de Langoiran… Cela fait du chemin. J’ai joué au plus haut niveau, et c’était de la passion pure. On rêve quand on est gamin, et mon parcours m’a permis d’y arriver. Puis, les Girondins… Langoiran, c’est à 25 kilomètres de Bordeaux… C’était le club… Ce grand stade, j’y suis passé devant, j’en rêvais, et puis j’y ai joué en étant capitaine, on a eu des titres… Quoi de mieux que de gagner des titres quand on est originaire de cette région, qu’on n’a que des amis et des relations dans ce stade… C’est indescriptible parce que j’ai vécu des émotions exceptionnelles […] Et puis, il ne faut pas oublier l’Equipe de France, j’avais des frissons à chaque Marseillaise… j’avais aussi la fierté car j’étais Girondin, et c’était un Girondin en Equipe de France… J’étais capitaine des Girondins, et il fallait que je représente aussi mon club en sélection. J’aime mon village, et j’aime toute cette région. Celui qui n’aime pas ses racines, j’ai du mal à comprendre. Les racines sont les racines, rien ne peut les changer. On n’a qu’une mère ».
Forcément, l’on peut dire qu’il a eu une bonne étoile dans la vie…
« Oui, qu’est-ce que j’ai à regretter aujourd’hui… Vous vous rendez compte, le gamin que j’étais… C’est exceptionnel ce que j’ai fait ».
Retranscription Girondins4Ever