Stéphane Dalmat : “Mes agents, à l’époque, entre le transfert de Châteauroux à Lens, de Lens à Marseille, Marseille à Paris, Paris à l’Inter, tout ce qu’ils ont ramassé…”

Sur RMC, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Stéphane Dalmat, a été questionné sur sa carrière et notamment le fait qu’il y ait quelque part un “gâchis”.
« Je n’ai pas fait de centre de formation, donc je n’ai pas été formaté. J’ai tout de suite été mis devant le fait accompli. J’ai eu beaucoup de transferts en l’espace de quatre ans. Quand tu changes souvent de club, tu n’as pas de stabilité, donc… Quand je suis parti de l’Inter, j’étais un peu dans le trou. J’ai enchainé d’autres clubs, Toulouse, Tottenham, Bordeaux… Je n’ai pas eu de continuité, et je n’ai pas eu l’entourage et les bonnes personnes à cette époque-là pour bien me conseiller et me dire de prendre mon temps, de ne pas aller trop vite, notamment quand j’étais à Lens. J’aurais aimé qu’on me dise ‘reste à Lens une deuxième saison pour confirmer’, plutôt que de faire un grand transfert à Marseille. Mais après, qui refuse Marseille quand il a 19 ans… Marseille, c’était quelque chose ».
Pour lui, il eut un mauvais entourage, qui ne l’a pas aidé à faire les bons choix.
« C’est les agents, qui veulent se faire de l’argent sur les transferts. Mes agents, à l’époque, entre le transfert de Châteauroux à Lens, de Lens à Marseille, Marseille à Paris, Paris à l’Inter, tout ce qu’ils ont ramassé… Il n’y en a pas un qui m’a dit que c’était mieux de faire autre chose, sur un plan de carrière… Que je me stabilise ».
Cette instabilité n’était parfois pas de sa faute, comme à Marseille où il ne reste qu’un an, alors qu’il avait signé un contrat de huit ans.
« C’est surtout Éric Di Meco et Jean-Philippe Durand, qui étaient directeurs sportifs à l’époque, qui me disent de partir. Ils trouvent un accord avec Tottenham et Newcastle. J’ai Éric Di Meco qui m’appelle, qui me dit qu’il y accord avec ces deux clubs. Je lui dis que c’était hors de question que je parte à l’étranger. C’était soit je reste à Marseille, soit on me trouve un autre club français, et il n’y en a pas cinquante : Monaco, Lyon, Paris… Le deal s’est fait pour 70 millions au PSG, alors que je voulais rester à Marseille ».