Ludovic Obraniak : “On ne voulait plus perdre, on voulait absolument rester dans cette atmosphère de victoires, de bien-être, de camaraderie”

Dans L’Equipe de Greg, Ludovic Obraniak, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et maintenant consultant, s’est exprimé sur le bon début de saison de Marseille, qui se retrouve leader de la Ligue 1 après 8 journées. Le sujet était : Course au titre : l’OM ne peut plus se cacher
“Si c’est un sujet dont on parle dans le vestiaire quand on est joueur ? En fait, il faut savoir différencier rêve, objectif et quotidien. Que tu puisses à ce moment-là, espérer ou du moins être dans le domaine du rêve, pourquoi pas ! Qu’est-ce qui nous interdit de le faire ? Lille l’a fait, Monaco l’a fait, Montpellier l’a fait donc pourquoi pas ! Une fois que tu as posé ça, tu l’as établi, tu n’en parles plus. Après il y a l’objectif, c’est la Ligue des Champions. C’est un objectif pour l’OM de faire plusieurs fois de suite la Ligue des Champions, ce qui lui permettra de capitaliser financièrement, de se stabiliser et à un moment donné de pouvoir concurrencer le Paris Saint-Germain. Ça demande deux, trois années de régularité. Après t’as l’entretien du quotidien où tout est possible. C’est l’entretien de la cadence quotidienne, c’est-à-dire l’atmosphère qu’il y a actuellement, que je vois excellente. C’est la manière dont ils vont entretenir ça chaque week-end. Et s’ils sont déterminés à vouloir l’entretenir chaque week-end, à ne pas vouloir perdre, à vouloir garder cette ambiance-là, alors tout est possible.”
Il a connu ça en tant que joueur à Lille, l’année du titre :
“C’est ce qui nous est arrivé à Lille, où petit à petit il s’étaient créés des trucs puis à un moment donné l’ambiance était tellement folle – on ne voulait plus perdre, on voulait absolument rester dans cette atmosphère de victoires, de bien-être, de camaraderie – qu’on se battait pour ça. On ne se battait pas pour se dire que dans 30 journées on serait champions, non. On se battait pour que ça dure le plus longtemps possible. A un moment donné on s’est dit ‘On est dans la course, on va y aller’. Mais ça arrive à dix journées de la fin.”
Retranscription Girondins4Ever