Benoit Trémoulinas : “Le max que j’ai touché, c’était à Kiev”
Pour « Safe Place », l’ancien latéral gauche des Girondins de Bordeaux, Benoit Trémoulinas, a évoqué quelques thèmes sur l’argent dans le football, le concernant.
Les primes de match à Bordeaux
« Non, je n’avais pas de primes de buts ou de passes décisives. On avait des primes de match, qu’on négociait. Souvent, les capitaines ou vice-capitaines allaient voir le Président à Bordeaux, Jean-Louis Triaud, pour négocier les primes. Laurent Blanc disait ‘si ce n’est pas vous qui prenez, ce sera un autre, donc négociez bien’ (rires) »
Le salaire fois dix à Bordeaux
« J’étais à 3000€, et après ce match de préparation contre Marseille, où je fais un match de fou, je passe à 30000€. Et Laurent Blanc a aussi dit à Jean-Triaud de me faire un contrat où j’étais reprolongé si je faisais tout… Grâce à Laurent Blanc, en un match ».
Le salaire maximum lors de sa carrière
« Le max, c’était à Kiev. Je crois que je devais être à 1.8M€ net d’impôts, par an. Peut-être 2M€ »
Des dingueries avec l’argent ?
« Je n’étais pas trop montres, les fringues non plus… Un peu sur les voitures, mais pas trop de dingueries. Souvent, on en parle à L‘Equipe, et les mecs me disent que je suis arrivé dans la mauvaise période. Cinq ans plus tard…. Aujourd’hui, c’est des dingueries les salaires, les transferts… ».


