Ludovic Obraniak : “Je suis meurtri. C’est mon club formateur. Ils m’ont appris à être un homme, un joueur de foot, et je vois l’histoire qui se répète chaque année”

    Sur La Chaine L’Equipe, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Ludovic Obraniak, s’est exprimé sur les derniers résultats de la Ligue 1 ce week-end.

    Lyon est-il à sa place, 4ème ?

    « Je pense qu’ils sont à leur place. Déjà parce que c’est la récompense du travail fourni. Textor m’amusait beaucoup, je ne le nie pas, néanmoins on voit que son départ a libéré la cellule de recrutement qui s’est permis d’attirer des joueurs de qualité. Ces joueurs-là, on ne les connait peut-être pas mais quoi qu’on en dise, ils nous transmettent des émotions, ils ont de la générosité, et ils ont du football aussi. Après, il ne faut pas oublier qu’il y a quand même des grosses cylindrées, mais quatrième ce serait déjà… Ils auraient signé au début de saison ! Quand on voit l’été qu’a vécu l’Olympique Lyonnais, c’est incroyable. On parlait de maintien au départ de la saison… ».

    Marseille qui perd la première place

    « Si c’est un simple coup d’arrêt ? Il ne faut pas galvauder, c’est une situation à laquelle il faut prêter attention. Les joueurs d’expérience avaient fait la différence jusqu’à maintenant, et là ils sont un peu en déliquescence. Ça manque un peu de caractère sur les dernières sorties, et je crois qu’il faut regarder ça d’un œil attentif. Ce n’est pas être inquiet, mais c’est être pragmatique de noter que… Il ne faut pas vivre dans l’illusion que tout va bien ».

    Metz qui coule

    « Je suis meurtri. C’est mon club formateur. Ils m’ont appris à être un homme, un joueur de foot, et je vois l’histoire qui se répète chaque année, et les mêmes erreurs qui sont faites chaque année : l’identité du groupe, les joueurs… Il y a un problème sur la construction de l’équipe sur le passage de la Ligue 2 et le passage de la Ligue 1. Ils répètent les erreurs et ça en devient presque lamentable parce que ça fait déjà deux ou trois déculottés qu’ils prennent, et il n’y a pas de réaction d’orgueil. Ça fait match de tennis à chaque fois. Tu ne vois pas de solution, pas de réaction, donc évidemment que je suis touché en plein cœur quand je vois ça, mais je suis aussi heureux pour Lille… ».

    Retranscription Girondins4Ever