InterviewG4E. Olivier Verdon : “Je suis sûr d’être prêt pour le haut niveau”

    Tout fraîchement recruté par le FC Sochaux Montbéliard, Olivier Verdon, le désormais ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, a répondu aux questions de Girondins4Ever après sa signature.

    Olivier Verdon (1)

     

    Bonjour Olivier, tu as signé il y a quelques heures au FC Sochaux Montbéliard, quelles sont tes premières impressions ?

    Je trouve que c’est vraiment un beau club. Ils ont de belles infrastructures pour travailler, et c’est ce que je voulais. Donc pour moi, c’est positif.

     

    Pourquoi ne pas avoir continué aux Girondins de Bordeaux ?

    J’étais en fin de contrat, ils ne m’ont pas proposé de prolongation. Enfin, ils m’avaient proposé en décembre, mais ça ne s’était pas fait au final. Après, je m’étais blessé. Là, le nouveau staff, ne m’avait pas proposé de prolongation. J’étais en fin de contrat, donc il fallait que je trouve un nouveau challenge.

     

    Jocelyn Gourvennec t’avait fait rentrer en jeu contre Marseille au mois de novembre. Penses-tu que l’arrivée de Gustavo Poyet a minimisé tes chances de percer en Ligue 1 avec Bordeaux ?

    Non, je ne pense pas que cela ait minimé mes chances. Je me suis blessé, donc peut-être que sans cette blessure, cela aurait été différent. C’est comme ça, cela fait partie de la vie de footballeur. Je me dis que c’est le destin.

     

    “Je remercie Bordeaux car c’est le club qui m’a fait confiance, où j’ai eu mon premier contrat pro. Franchement, je les remercie pour tout, car ils m’ont fait progresser, j’ai pris de la maturité, j’y ai vécu des bons moments”.

     

    Comment as-tu perçu l’arrivée de Pablo au moins de janvier à ton poste ?

    Je ne suis pas contre la concurrence, au contraire. La concurrence ça tire tout le monde vers le haut, individuellement aussi. Cela fait partie du foot, c’est notre métier. Tant mieux s’il y a de la concurrence, il faut encore plus se donner, ça tire tout le monde vers le haut.

     

    Est-ce que Gustavo Poyet t’avait parlé de la saison prochaine ?

    Non, pas forcément parce que je suis revenu assez tard de blessure. Le temps que je me remette bien, que je joue des matchs avec la réserve, on n’avait pas parlé de la saison prochaine.

     

    Qu’est-ce que cela fait de devenir international béninois, de jouer contre les meilleurs attaquants africains, et de ne pas avoir joué en Ligue 1 ? (NDLR : Olivier Verdon a fait ses débuts avec le Bénin le 24 mars 2017 et débute en Ligue 1 le 19 novembre 2017)

    C’est comme ça, c’est le foot. Il y a des choses qu’on ne peut pas forcément expliquer. Moi je suis sûr d’être prêt pour le haut niveau. Je ne me pose pas de questions. Je sais dans ma tête que je suis prêt, donc à partir de ce moment-là, je n’ai aucune question à me poser par rapport à ça.

     

    Olivier Verdon

     

    Pourquoi avoir choisi Sochaux ?

    Sochaux, car pour moi, c’est un club mythique. C’est un club qui a évolué souvent au plus haut niveau. Ils avaient un beau projet, un beau challenge, cela m’a plu. Il y a de belles infrastructures, c’est ce qui me fallait.

     

    À quand remontent les premiers contacts ?

    Ça, c’est mes agents qui gèrent ça. Je ne m’occupe pas trop de cette partie, honnêtement. Je leur fais confiance, et ça, c’est eux qui gèrent. Je l’ai su il y a à peu près une semaine que cela avançait bien avec eux. Une semaine, 4-5 jours oui. Ça se goupillait pas mal avec eux.

     

    Quels clubs était intéressés par toi ?

    Il y avait Niort, Sochaux… Il y avait des clubs de Ligue 2, mais pas de propositions concrètes. Il y avait Le Havre, Lens. Il y a des clubs belges qui sont venus. Des fois, c’est d’autres agents qui ramènent ces clubs, qui viennent te parler. Il y avait des clubs en Belgique, en Ligue 1 belge. Anglaise ? Je ne sais pas, on m’a dit qu’ils étaient venus. En Espagne, il y avait Albacete, en Ligue 2.

     

    Que retiens-tu de ton passage à Bordeaux ?

    Je remercie Bordeaux car c’est le club qui m’a fait confiance, où j’ai eu mon premier contrat pro. Franchement, je les remercie pour tout, car ils m’ont fait progresser, j’ai pris de la maturité, j’y ai vécu des bons moments. J’ai le regret quand même, de ne pas y avoir joué. Mais c’est comme ça, c’est le foot. Je les remercie pour tout, pour ce qu’ils m’ont apporté.

     

     

    Bonne chance à Olivier pour la suite de sa carrière !