En conférence de presse, Willy Sagnol est revenu sur la nomination de son ami, Rolland Courbis, à la tête du Stade Rennais. L’entraîneur bordelais a fait un parallèle avec sa situation personnelle… : « Comme beaucoup, le timing a pu surprendre. Après, les dirigeants font comme ils veulent, prennent qui ils veulent, licencient qui ils veulent… Les Président décident toujours et décideront toujours. Cela montre aux entraineurs que ce n’est pas parce que vous gagnez que vous êtes un bon entraineur, et pas parce que vous perdez que vous êtes un mauvais entraineur. Le foot c’est plein d’éléments, c’est le contexte, le timing, les joueurs, les dirigeants. J’aurais eu des dirigeants un peu plus nerveux dans leur fonctionnement, ce ne serait peut-être pas moi ici pour vous parler. Il y a tellement d’éléments aujourd’hui qui ne permettent pas toujours de définir la qualité ou le défaut d’un entraineur […] Comme je vous dis, j’en ai peut-être profité à un moment donné (de la patience des dirigeants). Est-ce que ça aurait été une bonne solution ou pas, personne ne le saura. Le changement rapide ou pas d’un entraineur est très difficilement quantifiable en termes de réussite, ou pas. De travailler sous pression, c’est une bonne chose aussi ».

Après cette réponse, Sagnol s’adressera à l’attachée de presse : “Ah ça va, je m’en suis bien sorti là, hein ?”

En tout cas, du côté de Rennes, il y aura eu peut-être “un effet Courbis” ce soir car les Bretons s’imposent à domicile contre le Gazelec d’Ajaccio (1-0).

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