Formé aux Girondins de Bordeaux, Fabien Farnolle évolue actuellement à Clermont en Ligue 2, où le club auvergnat bataille afin d’accéder à l’échelon supérieur. L’ancien gardien bordelais souhaiterait affronter son club formateur la saison prochaine. Il est également revenu sur son parcours atypique et les erreurs commises au terme de sa formation girondine.

 

 

« Vous n’avez pas eu un parcours classique. Avec le recul, vous changeriez quelque chose ?

Peut-être mon comportement lors de mes dernières années de formation aux Girondins de Bordeaux (jusqu’en janvier 2005, ndlr). J’avais des gens qui me soutenaient, qui étaient prêts à laisser passer beaucoup de chose pour me voir réussir. Je n’avais pas la maturité pour le voir et le mettre à profit. Ce que j’aurais voulu changer, c’est vraiment ma mentalité à 19-20 ans, mais le reste, mon passage en DH, au contraire, c’est ce qui m’aide aujourd’hui à profiter de ma passion.

 

Ce retour dans votre premier club, à Lormont en 2007-2008, vous a fait évoluer ?

Je suis reparti là-bas avec mes potes. Ils travaillaient à la chaîne toute la journée jusqu’à 19h00, et à 19h30 ils étaient les premiers arrivés à l’entraînement, ils étaient vachement impliqués dans la vie du club… J’avais besoin de retrouver l’amour du foot, que je vivais plus comme un métier, une contrainte. C’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais vraiment vivre de ma passion, et tout le club de Lormont m’a dit :  »Tu n’as rien à faire ici, ne lâche rien, tu n’as pas encore tout épuisé pour dire que tu n’y arriveras pas. »

 

Pensez-vous déjà à venir jouer à Chaban-Delmas l’an prochain sous les couleurs clermontoises ?

Ce serait vraiment pas mal… C’est mon club formateur, mon club de coeur, j’ai tout vécu là-bas, des débutants jusqu’à mes 20 ans. Le club m’a ensuite fait revenir en tant que troisième gardien parce qu’il y avait des blessés (en 2009-2010, ndlr), c’était une marque de confiance. Ils ont vu mon changement de comportement. Ce serait vraiment énorme de revenir à Chaban-Delmas. Avec Benoît Trémoulinas, on se connaît depuis Lormont, parce qu’on vient du même quartier. On était dans la même chambre au centre de formation. On a été formé ensemble de A à Z.»

 

 

Source: France Football