Dans Sud Ouest, l’agent de Laurent Koscielny, Stéphane Courbis, a évoqué le problème selon lui avec le désormais ex-capitaine des Girondins de Bordeaux : son salaire. Stéphane Courbis a pleinement conscience que son contrat « est en décalage avec les finances actuelles » mais rappelle qu’à la base, ce n’était pas le projet qui lui avait été proposé (à savoir GACP), avec notamment la venue d’Olivier Giroud et la Ligue des Champions comme objectif. D’ailleurs, l’agent confirme bien que le Stade Rennais – même s’il ne le cite pas – était sur les rangs pour l’enrôler.

Ce n’est pas tout. Stéphane Courbis assure que Laurent Koscielny a déjà accepté de baisser son salaire, et pas uniquement sur un mois (pour recruter Issouf Sissokho en fin de saison dernière), mais sur « toute la saison », et sur un indice de quasiment « un quart de sa rémunération ».

S’il reconnait que la direction des Girondins fait des choix et qu’il faut les respecter, lui et Laurent Koscielny auraient « pris le temps de réfléchir » si on leur avait demandé de baisser le salaire de l’ex-international français (51 sélections). En l’état actuel des choses, et comme son contrat avait été décrit dans plusieurs médias, il n’est pas question d’une indemnité de 5 millions d’euros pour ses deux années optionnelles en tant que joueur, qu’il pouvait lui-même activer. « Il n’a jamais été question d’un chèque de cinq millions d’euros. Un contrat a été établi à son arrivée, avec une rémunération X, un contrat de joueur puis de dirigeant sur lequel Laurent aurait basculé quand il n’avait plus les jambes. A-t-il touché une indemnité ? Pas du tout. On n’a pas résilié contrairement à ce qui a été écrit ».

Comme le rapportait L’Equipe, il aura désormais d’autres fonctions, mais pas plus tard, immédiatement. « Ça permet de sortir son salaire de la masse salariale ». Son salaire n’est pas identique, mais « différent », conclut enfin Stéphane Courbis.

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