On le sait, les Girondins de Bordeaux sont attendus ce mardi 24 Juin, pour ce qui pourrait être une très grosse journée pour le club au scapulaire. En effet, le club bordelais va avoir deux matchs très importants dans la matinée et il faudra les remporter. La première rencontre aura lieu au Tribunal de Commerce de Bordeaux à partir de 9h00. La délégation bordelaise saura la décision des juges concernant le plan de continuation.

Depuis la mise en redressement judiciaire en début de saison dernière, le club se bat pour perdurer et repartir de l’avant, afin de ne pas sombrer encore plus. Toutes les étapes du plan de redressement ont été validée dans la saison. Il ne reste plus que la validation de plan de continuation proposé par Gérard Lopez, avec un remboursement partiel de la dette, sur dix à onze ans, comme détaillé plusieurs fois lors de précédents articles.

Le tribunal de commerce en entrée

Le tribunal pourra, comme vous le savez, rendre une décision favorable ou défavorable. Dans le cas où la nouvelle serait bonne, la dette passerait donc de presque 95 millions d’euros à environ 25 millions d’euros. Bordeaux pourrait donc commencer ses remboursements et sa reconstruction avec l’homme d’affaire hispano-luxembourgeois à sa tête. Le journaliste Clément Carpentier a d’ailleurs annoncé que Gérard Lopez avait posé les 9 millions d’euros nécessaires pour garantir le budget de la saison 2025/2026 pour les Girondins en National 2. Enfin il pourrait y avoir un contrôle strict de l’actionnaire pour s’assurer du bon fonctionnement de ce qui aura été validé par le tribunal.

Si le plan de continuation était invalidé par l’instance, il n’y aurait probablement que deux solutions. La première, un plan de cession et donc l’ouverture à un nouveau dossier, qui devrait se faire dans le mois suivant la décision. Mais une éventuelle cession signifierait une rétrogradation au niveau régional (R1). La deuxième solution, une liquidation pure et simple. Le club repartirait en Régional, mais sans connaître son niveau (R1, R2 ou R3) et serait liquidé. C’est l’association FC Girondins de Bordeaux qui reprendrait le flambeau, avec Jean-Louis Triaud à sa tête, et en conservant son nom et le palmarès du club. Reste enfin une autre option qui semble hors course, prolonger la période d’observation pour proposer un plan de continuation qui serait mieux. Entre les délais et la DNCG deux heures plus tard, l’issue pourrait être terrible…

La DNCG en second plat

Parlons de la DNCG justement. Depuis plus d’un mois maintenant, la DNCG, gendarme financier du football français, auditionne les clubs évoluant au niveau national, que ce soient les clubs professionnels comme les clubs amateurs. Des décisions ont été rendues, l’acceptation du budget en l’état, synonyme de passage au vert, l’encadrement de la masse salariale pour de nombreux clubs, mais aussi des rétrogradations administratives, une interdiction de montée et une exclusion des championnats nationaux. Certains clubs sont également en sursis avant de devoir se représenter devant les instances. Les Girondins auront rendez-vous dans la foulée, à partir de 11h00, pour défendre leur dossier et éviter l’un des scénarios les plus dramatiques. Si un encadrement de la masse salariale pourrait être le verdict, comme lors de son dernier passage, le FCGB pourrait aussi être lourdement sanctionné avec une rétrogradation si le gendarme financier estime que cela ne suffirait pas pour la saison en National 2. Mais si le budget était validé par le tribunal, on ne voit pas comment la DNCG irait contre. Mais en football, tout va vite sur et en dehors des terrains…

Les heures sont comptées avant les premières décisions, la journée va être longue du côté des amoureux des Girondins de Bordeaux…