Michaël Ciani : “Depuis mon départ en 2012, il y a eu pas mal de changements, et ce sont les changements, je pense, qui font mal au club. Il faut garder l’identité”

Dans une interview accordée à Girondins4Ever, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Michaël Ciani, s’est exprimé sur la situation actuelle du FCGB, descendu en amateur, en National 2.
“La situation des Girondins est très compliquée (il soupire). On ne peut pas se réjouir de la situation de Bordeaux. Après, voilà, il y a un genou à terre, et il va falloir se relever. C’est dommage qu’ils n’aient pas pu enchainer une montée directement la saison dernière. C’est ce qui aurait montré la bonne dynamique, la bonne réaction de Bordeaux dans ce genre de situation. Il ne faut pas arrêter, il faut continuer à bosser, à mieux bosser, c’est important. Il ne faut pas refaire les mêmes erreurs, et donc bien se construire, bien s’entourer. Je souhaite le meilleur à ce club, forcément […] Les raisons de cette chute ? Je ne peux pas vraiment me prononcer sur ça… J’ai des a priori, j’ai entendu des choses, mais je ne peux pas me prononcer, je ne suis pas dans les petits papiers. Je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants. C’est juste que c’est désolant pour les amoureux du club, mais même pour les amoureux du football et du football français. Il ne faudra pas refaire les mêmes erreurs. Il faut essayer, dans ces cas-là, de mieux tomber pour mieux remonter. Ce n’est jamais évident. Depuis mon départ en 2012, il y a eu pas mal de changements, et ce sont les changements, je pense, qui font mal au club. Il faut garder l’identité. Quand je suis arrivé, c’était un club familial, qui s’est petit à petit déformé avec le temps j’ai envie de dire, avec d’autres visages qui ne représentaient pas forcément le projet du club et le club en lui-même. C’est un peu ce que j’ai à dire, mais je ne peux pas dire exactement pourquoi le club a autant chuté”.
En tout cas, une chose est sûr, pour l’ancien bordelais les grands clubs ne meurent jamais.
“Oui, le club restera en vie. Tant qu’on ne change pas de nom, les Girondins de Bordeaux resteront les Girondins de Bordeaux. Encore une fois, l’objectif est de remonter au meilleur niveau. C’est tellement un club qui a une histoire, qui résonne dans le championnat de France depuis des années, qu’on ne peut pas l’oublier du jour au lendemain. C’est les Girondins de Bordeaux quoi (sourire), il n’y a rien à rajouter”.