Yannick Stopyra a joué le jeu de l’anecdote avec le journal L’Equipe. Il raconte notamment, lors du Mondial 1986, au Mexique. « C’est au Mexique en 1986. Au tout début, il y a les titulaires, les remplaçants et les autres. Les coiffeurs. Cette expression, c’est de nous d’ailleurs. Et je ne suis pas loin de l’avoir inventée (rires). Je ne jouais pas. A un moment, j’en avais marre. Vraiment le blues. Aucun journaliste ne me demandait en interview. Un soir, je décide d’aller boire un verre au bar de l’hôtel. Bien sûr, c’était interdit. Je me retrouve seul à boire ma téquila et, là, dans la glace, je vois descendre des survêtements du staff. Je me dis ‘Ça y est, je suis mort’. Henri Michel me dit ‘Qu’est-ce que tu fais là ?’. Il me commande un autre verre de téquila. Je suis surpris. On a discuté de tout et de rien. Le lendemain, j’étais le premier au footing. Il aurait pu me flinguer. Il a senti que j’étais tellement mal qu’il a partagé. Henri Michel, c’était quelqu’un de très humain. S’il avait réagi autrement, me connaissant, je me serai braqué. Le Mondial était fini pour moi ».

 

L’occasion pour nous de vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël, et de faire attention à votre consommation d’alcool, à consommer avec modération 😉

 

Retranscription Girondins4ever de L’Equipe