Johan Micoud raconte ses négociations pour quitter Parme : « Ça a duré de 8h du matin à 20h. Là, ça a failli partir en vrille »
Johan Micoud a livré une anecdote sur le dernier jour de négociations de son transfert de Parme au Werder Brême. L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, qui avait été mis deux fois à l’écart par le club italien pour le pousser à partir, devait se libérer de son contrat pour signer gratuitement en Allemagne. Une journée interminable…
« Dans ce transfert, il fallait aussi partir libre de Parme, c’était pas mal ça aussi. Ça a été une journée magnifique. Quand je reviens de Brême, il faut que je me débrouille avec Parme pour qu’ils me laissent libre. Ça a duré de 8h du matin à 20h en négociations. La petite anecdote sympa, c’est qu’au bout de 2 minutes, j’étais avec Sacchi, et le directeur administratif. Ils me parlent, et au bout de deux minutes le directeur administratif se lève et me dit ‘non, c’est fini, on ne parle plus’. En gros, je reste à Parme, et on n’en parle plus. Ça a été comme ça toute la journée… Avec des coups de bluff, presque des menaces, pour en arriver à ce que ça se fasse. J’ai failli craquer en fin de journée parce que tout était OK, et il y a un mec que je n’avais pas vu de la journée, qui était l’avocat du club, qui arrive. Ils me devaient quatre mois de salaire, donc je ne voulais pas partir sans. L’avocat me dit que pour finaliser la transaction, je dois signer un papier comme quoi Parme m’a payé, et le lendemain matin on me donnera le chèque. Donc là, après tout ce qu’ils m’avaient fait, je leur ai demandé si c’était une blague… Il ferme le dossier et dit ‘si c’est comme ça, il n’y a plus de transfert’. Alors là, je me suis levé… Cela faisait 12 heures que j’étais dans cette putain de pièce, avec tous les mecs en train de négocier, que tout était OK. Et l’avocat qui arrive, on ne savait pas qui c’était (rires). Là, ça a failli partir en vrille. Mais c’était sympa, c’était animé. Un peu à l’italienne, ça parle fort… ».