Après la manifestation samedi, Florian Brunet a été interpellé par les journalistes sur l’idée de Pierre Hurmic, celle d’impliquer les supporter dans l’avenir des Girondins de Bordeaux. La question qui a surtout été posée était celle des “socios”. « Nous sommes contre les socios. Le discours que porte Pierre Hurmic en ce moment n’est pas le bon. Il y a trop d’urgences pour aborder ce sujet-là. Le peuple Girondins est formidable, mais il est dans l’incapacité de mettre les 80 millions d’euros nécessaires pour relancer et assurer la survie du club. Arrêtons de dire n’importe quoi, ne nous égarons pas des enjeux”.

Laurent Perpigna, également présent devait la presse, et qui est proche de Bilbao où ce système est adopté depuis dix ans, a précisé. « Sur la question des socios, ce n’est clairement pas le moment. L’urgence est ailleurs. On ne va pas parler de la manière dont la reconstruction va se faire tant que le club ne sera pas sauvé sportivement, c’est le message. Aujourd’hui, les Girondins de Bordeaux sont en danger, c’est un danger vital et imminent. Toute question sur le rachat, est prématurée. Evidemment on veut que Frédéric Longuépée comprenne l’urgence de son départ, mais c’est aussi un message qu’on a voulu adresser à l’équipe. Le club des Girondins est en danger et là, à l’instant où on se parle, il n’y a qu’eux qui peuvent changer la donne […] Les socios, ça méritera une analyse en profondeur de ce qui peut se passer en Espagne par exemple. On a beaucoup de retours de ce qui se passe à Bilbao, ça mérite presque une analyse scientifique. Il faudra le rapporter au contexte bordelais, qui est complètement différent. Ca prendra beaucoup de temps pour l’analyser, comprendre les tenants et aboutissants. La question est prématurée, on ne s’exprimera pas dessus avant un petit moment ».

Retranscription Girondins4Ever

Merci à Bastien pour l’audio 😉