Tony Vairelles : « Il est conscient du travail, mais il est prêt à retrousser les manches, et à tout faire pour que ce club retrouve un âme »
Tony Vairelles, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, est un ami de Bruno Fievet, potentiel acheteur du club au scapulaire. L’ancien joueur bordelais a parlé de lui et de leur relation amicale.
« On a deux amis en commun. Je travaillais sur mon projet de Talent Show avec Emmanuel Bissirier, que j’ai connu à GirondinsTV. Et l’autre ami que l’on a en commun, c’est Marius Trésor. C’est par l’intermédiaire de ces deux personnes que j’ai fait la rencontre de Bruno. Et d’ailleurs Bruno a essayé de m’aider sur mon projet aussi, en me faisant rencontrer des financiers qui pourraient être intéressés. J’ai été en Suisse rencontrer de potentiels investisseurs. On a construit tout un budget, il m’a donné un coup de main là-dessus, et de fil en aiguille, on a sympathisé. En fait, Bruno, c’est un passionné. Alors, je ne connais pas les autres projets de reprise qu’il peut y avoir, donc je ne critiquerai pas les autres, mais le sien, je le connais. Je sais que c’est quelqu’un de rationnel, je sais qu’il fera tout pour que le club retrouve ses lettres de gloire. Ce qui est bien quand tu discutes avec lui, c’est qu’il est conscient du travail, mais il est prêt à retrousser les manches, et à tout faire pour que ce club qui l’a fait tant vibrer quand il était plus jeune, retrouve une âme. Parce qu’on a l’impression qu’aujourd’hui, c’est ce qui s’est un peu perdu, et pas qu’à Bordeaux. Dans certains clubs, on n’a plus l’identité, l’âme du club. Même si je n’ai joué que six mois à Bordeaux et que je ne suis pas un joueur qui a marqué les esprits au club… Mais le peu de temps que j’y ai joué, pour moi c’est un club qui doit jouer les premiers rôles. Les Girondins, ça reste légendaire, avec des joueurs comme Marius Trésor, Alain Giresse, René Girard, des joueurs qui ont marqué leur époque. Après, il ne faut pas vivre tout le temps dans le passé, il faut savoir vivre avec son temps. Mais c’est bien aussi de se souvenir, et de parler des anciens passés par le club aux joueurs actuel. Pas pour leur dire que c’était mieux avant, mais avoir la mémoire de ce qu’étaient les Girondins de Bordeaux, c’est important, pour que justement les joueurs aient envie de perpétuer la tradition […] Quand j’entends parler Bruno de Bordeaux, de son projet de reprise, avant tout, c’est ça. C’est vivre dans le présent, avec une mentalité qui a changé aussi. Même moi, je suis un peu rétro dans ma tête, j’ai un peu des réflexes anciens ; les choses ont changé. Mais ça n’empêche pas qu’en vivant dans le monde moderne, tu peux te rappeler de ce qu’étaient les Girondins, pour avoir envie de retrouver ça. Cette passion, ça me fait penser aux Présidents que j’ai connus, Gervais Martel, Jacques Rousselot… Des gens qui étaient issus de leur ville, qui aimaient leur club avant tout. Pas des mecs qui viennent investir pour faire une plus-value. On a besoin de gens comme ça. Je ne suis pas devin, mais je connais le projet de Bruno, et je sais que c’est quelqu’un qui est dans la passion. On en a besoin dans le foot aujourd’hui. C’est bien d’avoir de grosses armadas comme Paris, etc… Mais soit tu as ça, des gens qui ont les robinets ouverts, soit tu as des passionnés. Un mec comme Jean-Michel Aulas, on aime ou on n’aime pas, mais tu ne peux pas enlever qu’il est passionné par son club, sa ville. Et ce qu’il a fait depuis plusieurs décennies, c’est quand même remarquable. »
Retrouvez l’interview complète de Tony Vairelles ICI, sur Girondins4Ever