Henri Saivet : “Le trading, c’est un truc qui peut marcher. Ce qui est important, c’est de garder l’identité et l’ADN du club”

Henri Saivet a donné sa vision du projet de Gérard Lopez aux Girondins de Bordeaux, à savoir le trading. Si l’ex-bordelais n’est pas forcément fan de ce procédé, il explique que cela peut être bien fait s’il y a un bon mixte entre les anciens et les jeunes prometteurs.
“Le trading, c’est un truc qui peut marcher. C’est comme un investissement, mais dans tout investissement il y a un risque, avec aussi cependant une sécurité. Ce qui est important, c’est de garder l’identité et l’ADN du club. Je ne suis pas trop fan du trading, mais le foot change, évolue. La conjoncture aussi. Les anciens disent ‘vous, quand vous êtes arrivés, ça s’est passé comme ça’, mais c’était avant. Le foot évolue, les générations aussi, c’est comme ça, il ne faut pas être fermé. Le trading fait partie de la conjoncture, de l’évolution du foot. Pour faire du trading, il faut aussi un peu de tout. J’ai vu des équipes qui misaient tout sur les jeunes. C’est très bien, mais il faut aussi des anciens, des joueurs expérimentés, qui encadrent ces jeunes. Ainsi, ce sera bénéfique pour tout le monde. C’est bénéfique pour le joueur. Quand je suis arrivé en pro, j’avais 16 ans, et il y avait Johan Micoud, David Jemmali, Franck Jurietti, Matthieu Chalmé… Quand tu as tous ces joueurs qui te parlent, qui te guident aux entrainements, ça ne peut qu’être bénéfique. Ce sont des joueurs qui ont fait de belles carrières, qui ont été internationaux, qui ont joué des Coupes d’Europe… C’est incroyable d’avoir un certain ressenti de joueurs qui sont passés par là. Le jeune joueur acquière de l’expérience, il va savoir comment gérer certaines situations. Et le club également ! Si le jeune arrive à maturité un peu plus tôt que prévu, c’est le club qui gagne ! Tout le monde peut y gagner, mais il faut faire un bon mélange quand tu constitues un effectif… Le collectif doit être plus fort que le ou les joueurs que tu veux mettre en avant”.
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