Patrice Lair avait peut-être envoyé à un message à sa direction en faisant rentrer Mylène Chavas à la 88^ème minute de jeu, gardienne de profession, au poste d’attaquante face à Lyon en Coupe de France le week-end dernier. Le message a bien été envoyé, et a été surtout reçu par la direction bordelaise qui a pris la décision, hier mardi, de se séparer de lui. Sous contrat jusqu’en 2023 avec le FCGB, le coach de la section féminine n’ira donc pas au bout (comme rapporté par Sud Ouest hier), payant également les résultats sportifs de son équipe, déclassée cette saison, mais également – et ce n’est un secret pour personne – ses relations avec la direction du club.

Initialement, les raisons de ces tensions s’expliqueraient par le fait que le projet actuel – basé sur la formation – n’est pas celui qui lui a été proposé lors de son arrivée.

Selon L’Equipe ce matin, en est ressorti de cette décision de se séparer de lui, “une certaine incompréhension dans le vestiaire bordelais” des féminines. Une information corroborée par Sud Ouest ce matin car 18 des 20 joueuses lui auraient apporté leur soutien. « 18 des 20 joueuses ont fait savoir à la direction qu’elles soutenaient Patrice Lair, dont le départ n’avait fait l’objet d’aucune communication officielle en fin de journée ».

Pas la meilleure des façons pour préparer la prochaine rencontre de championnat, qui arrive vite…