Teddy Chevalier : « Mes mots ont dépassé ma pensée. En m’en prenant directement à M. Lopez, je me suis fourvoyé »
Après des propos très durs au terme de la dernière rencontre, à chaud, à l’encontre de Gérard Lopez, le joueur de l’Excel Mouscron, Teddy Chevalier, est revenu sur ses propos par l’intermédiaire d’un communiqué publié par son club.
« Vendredi soir au terme de la rencontre, j’ai été sollicité par la presse pour donner mon avis sur le résultat du match. La lourde défaite concédée face à nos supporters m’a plongé dans une profonde tristesse et ma réaction face aux journalistes a été disproportionnée.
La frustration et le désarroi engendrés par ce revers ont fait que mes mots ont dépassé ma pensée. Je n’aurais pas dû réagir à chaud mais l’incertitude qui plane sur l’avenir du club et des personnes qui œuvrent quotidiennement à son bon fonctionnement me brise le cœur. Tous les jours, je discute avec mes coéquipiers mais aussi avec les employés du club et nous sommes tous dans l’expectative.
Cette situation compliquée ajoutée à la frustration de cette énorme déconvenue pour notre dernière rencontre à domicile ont fait que mes mots ont dépassé ma pensée. En m’en prenant directement à M. Lopez, je me suis fourvoyé.
Depuis le mois d’octobre, même si la situation n’est pas idyllique, l’actionnaire principal a toujours rempli ses obligations. Certes nous avons enregistré des retards dans le paiement des salaires à certains moments mais au final, nous avons toujours été payés.
Ce qui m’a fait réagir de cette façon, c’est l’amour que je porte à ce club et à ceux qui y travaillent. Je suis tellement déçu de ne pas pouvoir y envisager l’avenir sereinement. Je suis viscéralement attaché à l’Excel Mouscron et mon seul souhait est de pouvoir poursuivre l’aventure au sein du club et de lui redonner le lustre qu’il mérite.
Je tiens donc à rétablir les choses. M. Lopez a toujours tenu ses engagements et contrairement à ce que j’ai pu dire sous le coup de la frustration, il n’a pas abandonné le club. Si cela avait été le cas, nous ne serions plus payés depuis le mois d’octobre et le club aurait dû mettre la clé sous le paillasson. Dont acte. »