David Guion : “On me disait qu’il fallait que je mette toujours le même onze, mais ce n’est pas possible. Il faut lutter contre tous ces vents contraires”

    En conférence de presse, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion, a été questionné sur ses joueurs, que la presse a défini comme trop gentils. Le coach bordelais confirme en donnant l’exemple du penalty non sifflé sur Junior Onana face à Nice, où peu de joueurs sont venus protester auprès de l’arbitre. Puis, David Guion a également parlé de la difficulté à avoir de la continuité dans ses compositions d’équipe, du fait des blessures.

    « C’est ce que je m’explique aussi. Je trouve qu’on se doit de se révolter contre tous ces faits contraires. Nous, déjà, c’est difficile, vous voyez bien… Depuis quelques semaines, je perds un joueur par semaine. C’est difficile d’amener de la continuité dans le onze de départ. La semaine dernière, on me disait qu’il fallait que je mette toujours le même onze, mais ce n’est pas possible. Il y a des joueurs qui sont à l’infirmerie, on a perdu des joueurs très importants. Quand vous perdez Elis, Dany, Stian, pour ne parler que d’eux, qui sont quand même des titulaires, et un dans chaque ligne… Ce sont quand même des garçons qui ont du caractère, qui amènent de l’énergie, de l’agressivité dans leur jeu. On a envie de les suivre, d’être avec eux. Vous en perdez trois comme ça, un dans chaque ligne… L’identité de l’équipe en prend un coup. On est un groupe, mais ce sont des joueurs qui amènent ça. Ça, ce sont des moments difficiles pour le groupe, plus les faits marquants, des faits de jeu… Tout ça doit amener chez les joueurs cet esprit de révolte, de colère. Quand c’est comme ça, il faut lutter contre tous ces vents contraires, et pour ça il faut du caractère. On en revient aux joueurs qui en ont et qui amènent tout ça, c’est indispensable. L’esprit de révolte est indispensable, et les joueurs doivent être dans cet état d’esprit pour pouvoir performer ».

    Retranscription Girondins4Ever