La dette et les intéressements, les deux points cruciaux au cœur des négociations Lopez-Fortress-King Street

Selon L’Equipe, deux points précis ont fait tiquer le gendarme financier du football, la DNCG, dans le dossier des Girondins de Bordeaux, la forçant à opter pour une rétrogradation du Club en National 1.
La reprise d’une partie de la dette par Jogo Bonito
La DNCG n’a en effet pas compris que la société de Gérard Lopez, Jogo Bonito, prenne 26 millions d’euros de la dette de 52 millions d’euros à rembourser d’ici 2025, plutôt que les fonds optent pour son abandon total. Seulement, et forcément, c’est qu’un meilleur accord n’a pu être trouvé à ce moment-là. Il faudra ainsi renégocier cette dette.
Les intéressements doivent revenir au Club
Si tout le monde – et nous les premiers – trouvait ça plutôt cohérent que les intéressements aux transferts de Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni servent à diminuer la dette, Christophe Hutteau avait trouvé cela, lui, ahurissant. En fait, la situation actuelle du Club, à l’instant T, exige effectivement de combler en premier lieu le trou de 40M€ avant de penser à toute autre démarche. C’est ce qui a également fait tiquer, donc, la DNCG. Il faudra donc renégocier ce deal et, toujours selon L’Equipe, “au cours de leurs derniers échanges avec Lopez, King Street et Fortress auraient fait savoir qu’ils n’étaient plus aussi fermés sur le sujet”.
L’argent de ces intéressements, le CVC, le parachute de la Ligue pour un club qui descend, les 10M€ de Jogo Bonito, devraient, à peu de chose près, combler les 40 millions d’euros. Si tel n’était pas le cas, la vente de joueurs devrait combler assez largement le manque, et, comme l’annonçait 20 minutes, le principe de la lettre d’intention/de confort pourrait refaire surface.
“C’est l’autre point de négociation entre le club et ses créanciers : la possibilité que King Street et Fortress rédigent une lettre d’intention dans laquelle ils s’engageraient à combler la différence dans l’éventualité où Bordeaux n’atteindrait pas ses objectifs de vente”. (L’Equipe)
Il n’y a plus qu’à prier que chacun y mette du sien…