Yann Fossurier : “Au final, je pense que les supporters bordelais pourront remercier la DNCG de cette fermeté”

    Yann Fossurier, journaliste à France 3 Hauts-de-France, s’est exprimé sur la DNCG, vis-à-vis des Girondins de Bordeaux, qui ont désormais, selon lui, répondu à ses attentes.

    “La DNCG est le régulateur financier d’une compétition sportive, ce que n’est pas le tribunal de commerce. La DNCG applique des règlements communs qui s’imposent à l’ensemble des concurrents. Là, a priori, si les éléments communiqués dans la presse concernant les Girondins sont exacts, ça devrait passer. Mais je pense que le club n’est pas à l’abri derrière de se prendre des mesures d’encadrement de la DNCG. Au final, je pense que les supporters bordelais pourront remercier la DNCG de cette fermeté parce qu’elle a poussé Gérard Lopez et ses créanciers à présenter des garanties un peu plus crédibles. Et ces garanties, à mon sens, ont permis aussi la vente de Sékou Mara […] La DNCG, c’est un truc à la base hyper simple et basique. Tu as un réalisé, prévisionnel, des projections sur 3 ans, une colonne recettes, une colonne dépenses, un plan de trésorerie et s’il y a un souci, on te demande des garanties. Point. Chaque saison, 90% des clubs, voire plus, passent sans encombre l’examen de la DNCG. Les cas comme celui de Bordeaux sont très rares”.

    Le journaliste livra également son ressenti sur les “erreurs manifestes” dénoncées par les dirigeants bordelais.

    “L’histoire des ‘erreurs manifestes’, c’est du pinaillage. Ça n’impactait pas le fond du dossier et la problématique. Sinon pourquoi avoir changé son fusil d’épaule sur la garantie de 14M€ et la dette ? Oui, c’est du pinaillage parce que ça ne change rien au fond du dossier. L’histoire de la confusion suspensif/résolutoire ne change rien au fait que le plan était soumis au maintien des Girondins en Ligue 2. Sur la date de l’apport initial de 10M€, il était pris en compte en tous cas”.