Gérard Lopez répond aux critiques autour de l’équipe féminine : Bilbault, investissements, projet, pôle pro, sangliers, Patrice Lair…

    Le Président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, est passé ce soir sur France Bleu Gironde. Il s’est très longuement exprimé, et de manière très cash, sur l’équipe féminine du FCGB, répondant ainsi aux critiques.

    « Là par contre, c’est le genre de commentaire… En général, quand j’entends qu’on délaisse l’équipe féminine etc, c’est le genre de commentaire qui me fait moyenne plaisir, comme quand on entend une joueuse qui quitte le club (Charlotte Bilbault, ndlr) et qui se permet de critiquer… D’abord, on a encore quatre joueuses en équipe nationale, et parmi l’élite, il n’y a pas tous les clubs qui en ont quatre, sinon ça en ferait 48… A partir de là, c’est clair qu’on fait encore partie des clubs qui parviennent à avoir des joueuses internationales. Les résultats, on vient d’aller faire match nul à Montpellier, même si on a perdu contre Reims. Il y a eu une réflexion autour de l’équipe féminine, comme il y a eu une réflexion autour de l’équipe masculine, qui est liée au fait qu’il y a une réalité autour du club aujourd’hui. On a décidé d’ajuster pour avoir un club d’ici deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, dix ans, et d’autre part pour pouvoir reconstruire quelque chose de plus fort. Il est clair que si on n’investit pas à outrance dans l’équipe masculine, on ne va pas faire de même dans l’équipe féminine. Je vais être très direct. Je m’en fous que cette équipe joue la première ou la dernière place dans le sens où j’aimerais que cette équipe soit performante sur la durée. On est en train de laisser la chance à des jeunes joueuses, on est en train de monter un club qui est beaucoup plus stable financièrement que ce qu’on a eu les dernières années, on est en train de monter des infrastructures, on est en train de créer le pôle pro pour l’équipe féminine, c’est-à-dire qu’on est en train d’investir sur Le Haillan, chose que je n’ai pas entendue… Alors que j’ai entendu qu’on jouait le ventre mou ! C’est pour ça que ces commentaires sont gênants. On ne les délaisse pas, ce n’est pas vrai. Je vous donne un exemple. L’équipe n’a pas pu s’entrainer il y a deux semaines sur leur terrain d’entrainement, mais pas parce qu’on a délaissé le terrain d’entrainement, mais parce qu’il y a des sangliers qui ont détruit les terrains… Et je n’ai pas lâché les sangliers au Haillan. A partir de là, ce que je veux, c’est une équipe féminine, comme la masculine, qui va être basée sur la jeunesse, qui va être stable sur le temps, et qui va jouer à un moment donné le haut du tableau. Et on a un entraineur, Patrice Lair – et il sait que je l’apprécie, même si parfois on peut avoir des différends – qui comprend le projet, qui est dans son rôle, qui va demander plus… Mais il y a un énorme respect, et il sait très bien qu’aujourd’hui on le pousse à faire mieux, à faire plus, mais dans un contexte qui est celui des Girondins de Bordeaux ».

    Retranscription Girondins4Ever