Régis Brouard remet ça : “Au moins, les équipes adverses ne parleront pas du contexte cette fois-ci…”

    Avant Bastia-Bordeaux, le coach bastiais Régis Brouard avait réagi de manière incompréhensible mais virulente aux propos de David Guion et Yoann Barbet, sur le “contexte” d’un match à Furiani. “On reçoit les Girondins de Bordeaux, le match est télévisé, il se dit beaucoup de choses du contexte ici… Des gens de Bordeaux se permettent de dire des choses, alors qu’il y a trois semaines de ça leur entraineur, dans une conférence de presse, évoquait le calendrier avant de jouer Laval et le FC Metz… Il a plus parlé du match du Sporting Club de Bastia que du match de Laval ou de Metz. Il avait déjà anticipé le contexte… En fait, il faut s’arrêter avec ça. Et je viens de voir, avant de venir en conférence, qu’il y a un joueur, Yoann Barbet, qui s’est permis de dire que c’était très compliqué de venir jouer ici… Cela fait deux ans que le club a retrouvé le banc professionnel, il se passe quoi ? Il faut quand même arrêter de toujours se poser en victime, ou de commencer à chialer avant de jouer. Ça devient très pénible”.

    Cette rencontre s’est finalement soldée sur un 1-1, même si vraisemblablement, au vu du “contexte”, Bastia a bénéficié d’un dernier coup franc inexistant, qui lui a permis de revenir à égalité au bout des arrêts de jeu.

    Lors des derniers décisions de la commission de discipline de la Ligue, Bastia, au regard des incidents intervenus pendant cette rencontre, a subi un match à huis clos du Stade Armand-Cesari, ainsi qu’une fermeture pour un match par révocation de sursis de la tribune Jojo Petrignani du Stade Armand-Cesari. Régis Brouard, lors de sa conférence de presse hier, et en vue de cette rencontre à domicile sans public, a une nouvelle fois fait référence aux propos de David Guion et Yoann Barbet.

    « La déception est énorme… Au moins, les équipes adverses ne parleront pas du contexte cette fois-ci… Il n’y aura personne dans le stade. Comme ça, au moins… Au moins, on leur a enlevé une épine du pied quelque part. C’est des décisions de la Ligue, je trouve ça triste, parce qu’il y avait un côté très festif sur ce match contre Bordeaux. Quand on regarde bien, il n’y a pas eu de débordements… C’est comme ça, malheureusement. Et nous, on a besoin de tout ça. Ils nous ont enlevé ce soutien qui nous est cher et important ».