Fransérgio raconte tout ce qu’il a subi contre Bastia, entre coups de provocations

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)

    Après sa première interview accordée à RMC mardi dernier, le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Fransérgio, a donné sa première interview écrite à Sud Ouest. Une interview intéressante car évoquant de nombreux sujets. Si l’on a la confirmation qu’en France cela “va beaucoup plus vite” qu’au Portugal, et que l’impression qu’il soit lent vient du fait qu’il prenne “le temps qu’il faut pour organiser le jeu”, il confia avoir eu un déclic l’hiver dernier au Brésil en lâchant prise.

    Aujourd’hui, il en est à quatre buts, une passe décisive, et est aussi directement concerné sur le dernier but de Josh Maja sur pénalty. Un match plein face à Bastia avec cette action, et le second but en début de seconde période qui assomma ses adversaires.

    Les bastiais, justement, qui se sont plaints du “bisou” envoyé par le brésilien à sa sortie – jugé comme une provocation – n’ont visiblement pas été de main morte avec notre joueur. En effet, Fransérgio assure qu’il n’est pas un chambreur et qu’au contraire, au vu des événements, il a même plutôt été dans le self-contrôle, contrairement au match aller où il fit un bras d’honneur au public corse, écopant de deux matches de suspension.

    “Je peux vous montrer tous les coups que j’ai pris. J’ai été provoqué en permanence par les joueurs adverses. Dès que l’arbitre sifflait, quelqu’un me mettait un coup, me marchait sur les pieds… Et quand je suis sorti, j’ai chambré un peu quand même en envoyant un « bisou ». Mais ce n’était pas méchant. Pendant tout le match, ils ont essayé de me déstabiliser, ils ont vu qu’ils n’y arrivaient pas. À l’aller, chez eux, ils avaient réussi et il y a eu des conséquences. Mais au retour, j’étais dans un autre état d’esprit, avec une autre énergie […] Je pense que je n’aurai pas le temps aujourd’hui de vous répéter tout ce qu’ils m’ont dit”.