L’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, Yoann Gourcuff, vit aujourd’hui en Bretagne, et a presque complètement coupé avec le monde du football. Assumant pleinement son rôle de “père au foyer”, il voit grandir ses deux enfants : un “privilège” pour lui, comme il me rapporte à Ouest-France.

Aucun souci pour lui concernant la bascule entre le football et la vie dite anonyme. Au contraire, quitter le monde du football lui a fait beaucoup de bien. S’il a eu des sollicitations après Dijon pendant six mois à un an, voire même de la part de clubs amateurs dans la région comme Concarneau, il n’a pas eu de mal à basculer dans la vie dite “normale”.

“La transition n’a pas du tout été brutale, ça s’est fait très naturellement. Je suis un passionné de foot, j’aimais le jeu, les entraînements, les matches, mais tout ce qu’il y avait autour et qui prenait de plus en plus d’importance, toute cette exposition, cela ne me plaisait pas. Ce n’était pas moi. Je suis quelqu’un de discret, pudique. Aujourd’hui, je suis très bien dans ma vie. J’ai basculé tout de suite vers une nouvelle organisation avec ma famille. Au foot, on doit respecter des horaires, mais avec les enfants aussi. Et je suis bien dans ce cadre. (Il réfléchit) Ma fin de carrière, je l’ai très bien vécue. Je suis revenu à ce que je suis, je maîtrise les choses. Quitter le monde du foot m’a fait beaucoup de bien”.

Aujourd’hui, contrairement à ce que Marouane Chamakh pouvait laisser entendre, Yoann Gourcuff n’a pas l’ambition de revenir dans ce monde du football, même si aucune porte n’est fermée. Consultant ? “Pour l’instant, je n’ai pas franchi le pas. Mais je ne ferme pas la porte. On verra”. 

Sa seule relation avec le football reste quelques matches de Ligue des Champions à la télé, et bien sûr son fils qui lui demande désormais d’aller au stade, en plus de l’accompagner aux entrainements/matches avec son club. Evidemment, il suit également l’actualité de tous ses anciens clubs, dont les Girondins de Bordeaux.

“J’ai toujours préféré jouer, être acteur, que spectateur”