Andréa Lardez : “Les inconvénients ? On vit un peu en décalage avec les gens de notre âge, et l’usure du corps aussi”

    Pour « Maintenant j’aime le lundi », la capitaine des Girondins de Bordeaux, Andréa Lardez, a été invitée à parler du principal inconvénient du métier de footballeuse professionnelle.

    « C’est plutôt le fait de vivre un petit peu en décalage avec les gens de notre âge. On baigne dans le foot depuis toutes petites, mais on n’évolue pas comme les autres. Là où on arrive à un âge où c’est les boites de nuit, les sorties, les repas en famille… Nous, il y a beaucoup de choses qu’on rate. J’ai raté un paquet d’anniversaires notamment parce que j’étais en déplacement ou que j’avais un match ce jour-là. Un autre inconvénient, c’est le corps, l’usure du corps. Les genoux, le dos, les chevilles… On s’abîme beaucoup plus vite ».

    Y a t-il des choses mises en place justement pour atténuer cela ?

    « On fait beaucoup de mobilité, de yoga aussi selon les entraineurs. On essaye de faire attention, mais il y a une énorme part de génétique. On n’est pas toutes logées à la même enseigne. A partir du moment où le genou est usé, que le cartilage s’abime… On peut injecter, mettre du gel, faire durer dans le temps, mais l’usure reste là, le cartilage ne repoussera pas… ».

    En revanche, il y a un gros avantage.

    « Le gros avantage, c’est de pouvoir vivre de notre passion. Depuis toute petite, on évolue, on grandit, pour en faire notre métier. Je pense que c’est vraiment le gros gros plus de ce boulot-là ».

    Retranscription Girondins4Ever