Karen Shebabo (avocate Buades) : « On a des éléments très solides par rapport à la commotion cérébrale »
Dans L’Equipe Magazine de ce dimanche, et après les nombreuses déclarations de Lucas Buades hier soir après son but inscrit en fin de match face à l’AS Saint-Etienne, Maitre Karen Shebabo, son avocate, s’est exprimée sur la soirée de ce Bordeaux-Rodez.
D’abord, le média confirme bien que Lucas Buades, examiné par le médecin du club et l’urgentiste de garde au Matmut Atlantique, n’a jamais été transféré à l’hôpital, contrairement à ce qui avait été avancé par certains média et les dirigeants ruthénois. Puis Maitre Karen Shebabo défendit son client.
« Il y avait plusieurs médecins à son chevet. Sur place, la surveillance était la même que celle dont il aurait bénéficié dans un centre hospitalier, c’est pour ça qu’ils ne l’ont pas évacué. Il a ensuite été contrôlé très régulièrement. On a des éléments très solides par rapport à la commotion cérébrale sur laquelle l’arbitre s’est appuyé pour stopper la rencontre. On les dévoilera au moment opportun (l’audience correctionnelle, où l’ultra girondin risque jusqu’à trois ans d’interdiction de stade, est prévue le 27 novembre; Lucas Buades s’est constitué partie civile) mais il n’y a, médicalement parlant, aucun doute ».
Alors que plusieurs verdicts médicaux ont été rendus par les uns et les autres depuis ce Bordeaux-Rodez, le joueur a évoqué hier soir « un trou noir », le geste du supporter qui « coupe clairement sa respiration », ou encore le fait d’être « choqué ». Pour autant, malgré cet immense traumatisme, il ne voit pas d’inconvénients à venir à Bordeaux ou Annecy, des stades qui lui seront forcément hostiles. C’est tout le paradoxe, non ? D’ailleurs, L’Equipe Magazine précise que « côté Marine et Blanc, le vestiaire estime toujours que le joueur ruthénois en a fait des tonnes, qu’il n’y avait pas de quoi rester par terre et que la rencontre aurait dû reprendre ».