Albert Riera : “J’ai eu 23 entraineurs dans ma carrière, alors imaginez le nombre de positions et le nombre de tactiques différentes essayées…”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Ce lundi matin, avaient lieu les conférences de presse au Haillan. L’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a répondu à la question de savoir s’il ne regrettait pas d’avoir mis autant de temps à revenir à un schéma dit plus simple.

    « Qu’est-ce que ça veut dire, plus simple ?! Je suis convaincu avec l’idée de comment les joueurs sont positionnés… Si je mets un joueur dans une position, c’est que je crois que le joueur, avec ses caractéristiques, peut faire les choses. Si je fais une chose, je la fais parce que j’en suis convaincu. Si je suis hésitant, je ne le fais pas. Les joueurs comprennent ça. Avant de partir de la réunion, je ne sors pas de la salle tant que tous les joueurs ne m’aient pas dit que c’était bon, qu’ils avaient compris. Il n’y a pas de doute. C’est un jeu d’erreurs, mais aussi parce que l’adversaire les provoque. Mais au niveau des positions avec et sans ballon, on est bien, on est contents, on sait ce qu’on doit faire à la fin […] Peut-être qu’en parlant de ce sujet, tu penses à Pedro (Diaz) qui est dans une position où, si tu lui demandes, il se sent très très bien ».

    Puis, le journaliste précisa que la question était plus axée sur la comparaison avec ses choix du début, à son arrivée.

    « J’avais dit que la responsabilité d’un entraineur, c’est de trouver le schéma qui convenait au groupe. Ce n’est pas pour moi… J’ai eu 23 entraineurs dans ma carrière, alors imaginez le nombre de positions et le nombre de tactiques différentes essayées… La manière dont je veux jouer, cela dépend des ingrédients que j’ai, des acteurs que j’ai… J’essaye de trouver le mieux, dans le global, comment se sent bien cette équipe. Je crois que les sensations qu’on a des joueurs, cela signifie qu’ils sont dans les meilleures dispositions. Gaétan (Weissbeck) par exemple, pour moi, c’est un numéro 10 pour moi. Mais ce n’est pas la même chose quand tu reçois le ballon face au but, ou dos au but. Mais la raison est simple, comme on joue dans le terrain adverse, c’est plus serré, et donc plus difficile quand c’est serré. Ce sont des petits détails, si on a l’équipe qui joue avec un bloc plus bas, peut-être qu’il peut jouer numéro 10. Cela dépend du contexte et de la position de notre équipe. Mais je vois que les joueurs sont convaincus avec les positions, et les choses que l’on peut mettre en place ».

    Retranscription Girondins4Ever