Les Girondins de Bordeaux débutent enfin leur saison de football, même si c’est en National 2, bien loin du monde professionnel. Ils entrent en scène lors de cette troisième journée de championnat dans le groupe B, avec la réception du Stade Poitevin, et à huis-clos.

Comme vous le savez, le match se déroule au Stade Sainte-Germaine, qui n’a rien à voir avec le Matmut Atlantique – René Gallice. Pour des questions d’accords non trouvés à temps avec SBA, les Girondins ont donc dû trouver une solution de repli pour le moment. Cela ne fait pas que des heureux puisque le club omnisport du Stade Bordelais évolue dans cette enceinte, avec son équipe de foot en National 3 mais aussi et surtout, son équipe de rugby, championne de France en titre. Voir les Girondins de Bordeaux arriver en plus, fait grincer des dents pour une question de gestion et de cohabitation notamment. Fabrice Labarbe, directeur du Stade Bordelais, s’est exprimé dans L’Equipe concernant la situation inédite.

« On n’est plus gestionnaire de l’équipement du stade depuis deux ans. On n’a pas notre mot à dire. Mais il y avait quand même un accord moral. C’est le site emblématique et historique du Stade Bordelais. Mettre les Girondins à Sainte-Germaine, ça nous empêcherait de faire les matches de cadettes, espoirs, cadets et juniors le samedi, pour une question de sécurité, à cause de l’afflux de spectateurs »

Du côté du Président du club de rugby Patrick Laporte, il est impossible d’allier football et rugby dans l’enceinte.

« À Bordeaux, tout le monde est pour les Girondins, tout le monde a envie qu’ils soient au top. Mais il est impossible de faire un match de foot et de rugby en même temps, avec les contraintes d’accès du public et les vestiaires en commun. »

De toute façon il est quasiment certain que ce ne sera que temporaire et peut-être même la seule fois où les Girondins de Bordeaux prendront cette enceinte. En effet, les négociations avec SBA sont enfin en cours et une issue positive pourrait être trouvée avant même le prochain match à domicile. Si le club et SBA se mettent d’accord, la Métropole devra aussi arranger les choses.