Sur TV7, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a répondu aux propos de l’opposition, et notamment à la réaction de Nicolas Florian sur le fait que la mairie pouvait agir, en exigeant de récupérer les impayés des Girondins (et ainsi aller à la liquidation judiciaire).

« C’est beaucoup plus compliqué que ça… L’affaire est entre les mains du tribunal de commerce dans le cadre de la phase d’observation. On a effectivement les moyens d’entrainer le club en liquidation judiciaire… Personnellement, je ne le souhaite pas, et la Métropole non plus. Cela veut dire que nous devons faire des efforts pour éviter cette situation extrême qu’est la liquidation judiciaire. Mais ça passe, au-delà des personnes, et le fait que Monsieur Lopez doive partir… Mais je vois que même la droite maintenant souhaite le départ de Monsieur Lopez… Ce n’est pas un problème de personne, c’est un problème de gouvernance. Il faut que les uns et les autres, nous soyons conscients du fait que nous avons un système de gouvernance dans le football français qui est à bout de souffle. Il vit sous perfusion. Sous perfusion de la bulle qu’est les droits de retransmission télé… Certains disent depuis des années que cette bulle va exploser, et elle est en train d’exploser… La deuxième perfusion, c’est les subventions d’argent public. C’est une perfusion artificielle. On est en droit d’être des partenaires exigeants. C’est pour ça que le coûte que coûte, non. C’est la fin d’un monde. Les élus ont le droit et le devoir d’être exigeants dans les relations qu’ils ont, et ce sont des exigences de gouvernance ».

Retranscription Girondins4Ever