Igor Lewczuk évoque Paulo Sousa, Aurélien Tchouaméni, Malcom, et Jérémy Ménez
Pour la presse polonaise et Kanalsportowy, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Igor Lewczuk, a évoqué de nombreux anciens bordelais. Voici la liste ci-dessous, avec son commentaire.
Paulo Sousa
« C’est vrai que nous n’avons pas eu de bons résultats avec lui, car avant le mandat du Portugais, nous avons pris deux fois la 6ème place, et avec lui seulement la 14ème et la 12ème place. Cependant, on sentait qu’il était complètement dévoué à son travail, engagé, bien préparé et avait des connaissances tactiques. Par exemple, il a essayé de nous apprendre à jouer à trois défenseurs. J’ai remarqué que les joueurs évaluent les entraîneurs selon qu’ils aient joué ou non. Et même si j’ai perdu ma place dans l’équipe sous Paulo Sousa au profit de Jules Kounde ou de Pablo, appelé dans l’équipe nationale brésilienne, à mon avis, ce n’était absolument pas un mauvais entraîneur. Bien au contraire ».
Aurélien Tchouaméni
« Il a tout de suite été évident qu’il était très sûr de lui, voire même hautain. Lorsqu’il a commencé à s’entraîner avec les seniors, il voulait constamment obtenir le ballon et participer à toutes les actions. On a tout de suite vu qu’il avait ce petit quelque chose. Il n’était peut-être pas super brillant sur le terrain, quelqu’un qui dépassait cinq adversaires, qui marquait des buts et qui surpassait tout le monde, mais il était immédiatement évident que dans 2 ou 3 ans, il finirait dans un club encore plus grand. Et il a fini à Monaco. En privé, j’étais plus proche de Koundé, mais je ne l’ai pas rencontré, ni Aurélien, après la fin de sa carrière ».
Jérémy Ménez
« Chez Menez, on voyait tout de suite la magie et le talent à l’état pur. En tant que défenseur expérimenté, je savais qu’un attaquant dans un duel avec moi a toujours quatre ou cinq options au maximum, et Menez en avait sept ou huit. Il avait un talent immense et des dribbles non conventionnels. Il a joué à la Roma, à Milan et au PSG. Ce serait une erreur de dire qu’il a gâché sa carrière, mais il aurait probablement pu faire plus […] Je pense qu’il n’était pas professionnel à 100%. D’ailleurs, même son physique indiquait qu’il ne pensait pas au football 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. D’un autre côté, je ne sais pas comment je me serais comporté avec un tel talent. N’oublions pas que je l’ai rencontré dans la phase de déclin de sa carrière ».
Malcom
« Il n’avait pas les dribbles impressionnants de Menez, mais sur le plan moteur, il était inarrêtable. Des jambes solides et une frappe puissante. Et en plus, c’était un Brésilien typique, toujours souriant. Il était clair que le face-à-face avec lui pouvait être un problème ».