Triaud : “Ne pas tomber dans l’euphorie”

     

     

    Bordeaux poursuit actuellement sa série en conservant son invincibilité en ce début de saison. Le président du club, Jean-Louis Triaud, évoque cette série en cours depuis la deuxième partie de la saison dernière, et tente de calmer l’euphorie générée autour de cette performance :

     

    «On n’en est qu’au début. On a livré deux bons matches, a priori au-dessus de nos moyens, où on a pris des points : face à Paris et Lyon. Mais à l’inverse, on n’a pris qu’un point à domicile face à Ajaccio (2-2) et Nice (1-1) alors qu’on menait au score à la 90e+1, et ça, ce n’est pas terrible. On fera le point une fois qu’on aura affronté les Toulouse, Saint-Etienne, Marseille, Lorient… De la même façon qu’on ne sombrait pas dans la sinistrose la saison passée, on ne va pas tomber aujourd’hui dans l’euphorie».

     

     

    Il évoque ensuite le mercato qui s’est déroulé cet été, et l’absence de recrue du côté des Girondins de Bordeaux, qui fait notamment hurler les supporters girondins.

     

    «C’est la mode de recruter tous les ans, mais c’est comme dans une entreprise : si les cadres donnent satisfaction, pourquoi tout chambouler ? L’effectif me paraît assez riche. On a des garçons qui ont peu joué l’an dernier, mais qui ont contribué aux bons résultats de ce début de saison : Ben Khalfallah, Saivet, voire Marange. D’autres que l’on n’a pas beaucoup vus, mais qui auront leur mot à dire : Poko, Abdou Traoré. Le seul point où il faudra être attentif, c’est au poste défensif où on est moins riche.»

     

     

    Enfin, il termine en évoquant les récentes critiques au sujet du jeu bordelais, plus particulièrement après la rencontre face à l’Olympique Lyonnais, où les médias ont fustigé le jeu très défensif mis en place par Francis Gillot.

     

    «Je ne comprends pas ces critiques et je ne les admets pas. On dirait que dans le foot, on n’a pas le droit d’être intelligent et de s’adapter à son adversaire. Je sais bien qu’il y a des romantiques qui préfèrent perdre 5-2 plutôt que de gagner 1-0, mais la finalité d’une compétition, c’est quand même de gagner et de marquer des points. Pas de faire le spectacle. Le jour où il y aura comme au patinage une note technique et une note artistique, on repensera notre philosophie»

     

     

     

    Source: L’equipe.fr