Forcément, Guingamp est et restera un club qui compte pour Jocelyn Gourvennec. Le nouvel entraineur confie son émotion de quitter la Bretagne. “J’ai fini la saison avec mon staff contre Nice le dernier match et je ne savais pas que j’allais les quitter. C’était possible mais pas certain donc il n’y a pas eu d’au-revoir. Maintenant, vous vous doutez bien que la durée de vie moyenne d’un entraîneur c’est 15 mois ou 17 mois. Je viens de faire 6 ans, c’est énorme, avec beaucoup de grands moments vécus donc c’est sûr que ça compte dans une vie professionnelle mais après c’était aussi mon choix d’aller dans un club avec une plus grande importance comme Bordeaux. Il faut regarder devant, j’irai avec mon staff dire au-revoir à tous les gens qui nous sont chers dans le club et dieu sait qu’il y en a. On ira dire au-revoir mais il n’y aura pas de fête. Maintenant, on va être à 300% avec les Girondins pour avancer”.

 

Et forcément, à un mois de la reprise, c’est l’envie qui prédomine. “Je suis dans plusieurs envies. Je ne suis pas impatient parce qu’il faut faire les choses dans l’ordre. On va d’abord bien préparer, on a un mois devant nous avant la reprise. Il faut que tout soit calé pour que les joueurs aient un maximum de repères, pour qu’on puisse fédérer ce groupe pour relancer la machine. Il n’y a pas d’impatience, par contre il y a beaucoup d’envie. Quand on va redémarrer le 29, après ça sera pied au plancher et on regarde devant”.

 

Tout l’effectif pourrait ne pas être présent le 29 cependant. “C’est toujours mieux d’avoir l’effectif au départ. Les joueurs se connaissent mais il faut intégrer les nouveaux. Là, c’est avec un nouvel entraîneur donc il va falloir qu’on se connaisse et le plus vite sera le mieux. Donc c’est mieux d’avoir tout le monde mais il y aura forcément quelques absents […] Il y aura toujours des absents mais on va composer. Il y a des joueurs qui sont en sélection, des joueurs en phase de reprise. L’objectif c’est de repartir avec un nouvel état d’esprit qu’on va devoir instaurer, une mentalité de travail parce que c’est très important. C’est par ça qu’on commence pour faire ensuite des résultats pendant la compétition. On s’adaptera à la reprise mais on a un petit peu de temps devant nous pour gérer ça au mieux”.

 

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