Revenant sur la rencontre remportée par l’équipe de France face à l’Albanie, Marius Trésor a donné son avis. « Quand on regarde l’équipe de France et l’équipe d’Albanie, on se dit qu’il y a une très grande différence entre ces deux nations. Mais un match de football ne se joue que sur le terrain, à onze contre onze c’est celui qui arrive à tirer le meilleur de son équipe qui peut gagner. La France a beaucoup souffert mais a mieux terminé que l’Albanie. On a eu beaucoup de difficultés en première mi-temps à trouver notre jeu. On a vu beaucoup d’actions individuelles, par Martial ou Koman… Dans des situations pareilles, il aurait mieux fallu jouer collectivement. Giroud n’a touché que très peu de ballons, on aurait pu le chercher, mais ça n’a pas été le cas. On a toujours voulu y aller individuellement […] L’équipe a quand même fait un match costaud, solide, pour ne pas encaisser de but. La France a frisé la correctionnelle sur le ballon qui tape le poteau. C’est la seule fois où l’équipe de France a vraiment souffert […] Les gens regardent le nom de l’adversaire mais maintenant, il n’y a plus de petites équipes. Il y a des gens qui ont du mal à accepter ça. Ce n’est plus le même football… Celui qui se croit supérieur mais qui ne le montre pas sur le terrain, automatiquement… ».

 

Il y a cela dit quelque chose de rassurant pour Marius, à savoir que peu d’équipes se sont montrées supérieures depuis le début de la compétition. « Même les grosses cylindrées ont connu des problèmes jusqu’à présent. L’Allemagne, s’ils sont menés par l’Ukraine en première mi-temps, il n’y a rien à dire. La seule équipe qui n’avait rien à craindre c’était l’Espagne, contre la République Tchèque. On a vu la Suède qui avait beaucoup de difficultés. L’Autriche donnée favorite a perdu son premier match 2-0. Il n‘y a pas d’équipe qui a fait de grosse impression sauf peut-être la Croatie ».

 

Retranscription Girondins4ever

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