Denis Granjou : “Voir les Quinconces pleins pour fêter le titre en 2009, je trouve que c’était en toute simplicité, les joueurs étaient vraiment au diapason de tout le monde, c’est ça Bordeaux pour moi !”

    Nous avons demandé à Denis Granjou, journaliste pour RTL et suiveur des Girondins de Bordeaux, si dans le contexte actuel du club il n’était pas compliqué d’être à la fois supporter et journaliste. Voici sa réponse. “Je ne suis pas supporter. Je suis amoureux de ce club depuis longtemps. Mais c’est une histoire d’amour platonique, je suis capable de critiquer. J’essaie d’être objectif. Sur RTL, on a tous des clubs qu’on suit depuis très longtemps, on est attaché plus qu’amoureux. Mais là, il y a eu tellement de changements que les gens au club, je ne les connais plus. Le foot est une petite partie de mon activité, je fais d’autres choses sur RTL, le foot est presque une récréation qu’il faut faire avec sérieux. Ce que j’aimerais, c’est retrouver l’ivresse de la victoire. J’ai eu la chance de faire beaucoup de matches européens, de les suivre, de découvrir des stades et des ambiances. Et on n’est pas prêt de le connaître à nouveau. Être au Bayern et commenter les buts de Chamakh, c’est pour ça que je fais ce métier. Bordeaux, ça fait 15 ans que je les suis, j’ai envie que le public soit heureux, qu’au micro, on entende tout un stade chanter. Mais c’est une utopie pour le moment”.

    Pour terminer notre entretien, que vous pouvez toujours consulter en bas de page ou sur la Une de Girondins4Ever, Denis Granjou s’est remémoré ses bons souvenirs avec le club au scapulaire. “Il y en a eu plusieurs, mais je ne sais pas pourquoi, ce match au Bayern, ça reste vraiment un beau souvenir, magique. J’ai adoré Munich et ce qui s’était passé ce soir-là. J’ai aimé le fair-play des allemands même s’ils étaient vraiment énervés à la fin parce qu’ils ne comprenaient que Bordeaux ait pu gagner. Je me suis dit que ça faisait du bien de suivre cette équipe-là, j’aimais ces joueurs-là, ils étaient à l’unisson. Je me rappelle aussi de la belle paire que formaient Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost. C’était un beau duo, à la « Amicalement vôtre ». J’ai beaucoup aimé ce dernier match à Chaban, avec toute cette marche et les anciens joueurs qui sont venus. Et voir les Quinconces, pleins pour fêter le titre en 2009, je trouve que c’était en toute simplicité, les joueurs étaient vraiment au diapason de tout le monde, c’est ça Bordeaux pour moi ! Et après, bien sûr il y a tous les autres souvenirs, plus anciens, Bordeaux-Milan…”. 

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