Pierre Rondeau : “Concernant ces 130M€, on peut néanmoins nuancer les propos alarmistes du Parisien”

    Après Florian Brunet, au tour de Pierre Rondeau de nuancer l’article du Parisien, qui a peut-être surévalué ce que coûtera les Girondins de Bordeaux a un éventuel repreneur.

    “Concernant ces 130M€, on peut néanmoins nuancer les propos alarmistes du Parisien. Tout d’abord, le repreneur n’est pas “obligé” de racheter la dette, il peut la couvrir et la solvabiliser, l’intégrer dans son passif. D’autant plus que la procédure avec le mandataire ad hoc permettra aussi de rééchelonner la dette et de renégocier les taux d’intérêt, voire d’en expurger une partie. Ensuite, les 60M€ exigés par la DNCG ne seraient qu’une indication. Cette somme comprendrait notamment les “frais inhérents au bon fonctionnement de la prochaine saison” dont les dépenses de mercato. Or, la DNCG ne peut pas s’octroyer un droit de regard sur les décisions sportives des clubs. Ensuite, que le club évolue en L1 ou L2 la saison prochaine, les “frais inhérents au bon fonctionnement” changent totalement, et pourraient même être bouleversés avec une nouvelle direction. Rien n’obligerait donc à une somme minimale de 60M€. En définitive, les 130M€ ne seraient qu’une somme maximum, mais absolument pas un tarif de référence. Un potentiel repreneur pourrait même parfaitement proposer 1€ symbolique à King Street et couvrir les dettes des Girondins de Bordeaux, en plus d’une lettre de confort donnée à la DNCG”.