Gérard Lopez a évidemment eu un mot pour le principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, les Ultramarines, qui ont œuvré depuis des années pour que le club se retrouve. 

« C’est quelque chose qui pour moi est normal parce que le foot sans les supporters, ça n’existe pas. En tout cas, ça existe mais on voit comment c’est différent quand on allume un poste de télé et qu’on voit qu’un stade est vide. Pour moi, la normalité ne devrait non pas avoir le consentement des Ultras parce que chacun doit être à sa place, mais c’est être capable d’offrir quelque chose qui intéresse les supporters au sens large et qui permet aux Ultras de s’y identifier, mais d’utiliser ça aussi comme une force du club. Pour moi, avoir un sentiment d’antagonisme entre les Ultras et la direction d’un club, et je ne dis pas ça par rapport à quelqu’un en particulier, les Ultras ont un rôle à jouer dans tous les clubs et c’est un rôle important. À partir de là, ne pas toujours être d’accord, ça fait partie de la vie mais ne pas tirer dans la même direction, c’est là où il y a un problème. Je pense qu’ici on a un bon point de départ et à partir de là, on va continuer à bosser ensemble. Il est clair que c’est une partie intégrale de l’expérience d’un stade, de la vie d’un club et de l’identité d’un club ».

Retranscription Girondins4Ever