Sur ARL, Philippe Fargeon a bien remarqué que si les Girondins de Bordeaux étaient redevenus plutôt solides défensivement, mais qu’offensivement c’était plus compliqué. L’ancien attaquant bordelais a expliqué qu’il fallait encore trouver un équilibre.

“La preuve que c’est compliqué de trouver un équilibre entre l’attaque et la défense. Quand on a une bonne défense, on a une mauvaise attaque, et quand on a une bonne attaque, on a une mauvaise défense. Dans ce sport-là, le premier défenseur c’est l’attaquant. C’est un travail collectif. Quand on marquait beaucoup de buts, c’était aussi grâce aux défenseurs qui récupéraient les ballons et qui les donnaient dans de bonnes conditions au milieu. Si on prenait des buts, c’était peut-être aussi parce que les attaquants ne faisaient pas suffisamment d’efforts défensifs. C’est un tout, c’est un équilibre à trouver, avec des positionnements sur le terrain, pour être le mieux possible. C’est très bien d’avoir trouvé une assise défensive parce que c’est la base : si vous ne prenez pas de but, vous ne perdez pas. Mais derrière, s’il faut d’abord ne pas prendre de but, il faut continuer à marquer, sinon autrement, cela devient délicat”.

Puis il réagit à la baisse de forme de Yacine Adli notamment.

“Vous avez des périodes délicates, un peu plus difficiles, on ne peut pas être à 100% toute la saison. Maintenant, il faut qu’ils retrouvent un équilibre”.

L’ancien attaquant bordelais insiste sur le fait qu’offensivement, il faut continuer à travailler. Tout le temps.

“Il y a trois choses à faire : travailler devant le but, travailler devant le but, travailler devant le but. Quand ça ne veut pas rentrer, il faut travailler devant le but. C’est du travail. Il faut surtout reprendre confiance, et surtout ne pas douter”.

Questionné sur l’attaque idéale qu’il aimerait voir, Philippe Fargeon parla surtout, une nouvelle fois, d’équilibre à trouver, et d’organisation. Peu importe les joueurs.

“Il faut essayer, trouver des solutions. Après, le duo d’attaque, cela dépend comment s’organise le jeu. Il faut partir d’une base solide qu’est la défense, et il faut essayer de trouver des espaces devant, à deux, à trois, à un, c’est l’entraineur qui peut le savoir en fonction de la forme des joueurs, mais aussi en fonction de l’organisation du jeu qu’il veut mettre en place. Quand vous avez une possession de balle de 60%, si vous ne gagnez pas, c’est que la possession n’est pas suffisamment dans le camp adverse. Il faut peut-être imaginer différemment, trouver des profondeurs qu’on ne trouve pas aujourd’hui. Cela dépend toujours du jeu mis en place par l’entraineur”.

Retranscription Girondins4Ever