Gérard Lopez : “Il y a eu une négociation rude, et elle s’est faite comme elle s’est faite, et absolument sans porte cachée, ou quoi que ce soit. Abandonner, c’est abandonner”

    Le Président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a été questionné sur l’abandon de dettes de King Street et Fortress, expliquant qu’il n’y avait aucune compensation future, au-delà de ce qui a été détaillé concernant ce même abandon.

    « Non. Il y a eu une négociation rude, et elle s’est faite comme elle s’est faite, et absolument sans porte cachée, ou quoi que ce soit. Abandonner, c’est abandonner. C’est un effort très important des créanciers, et c’est pour ça que devant un effort comme ça, il est clair que des fonds d’investissement américains, qui ont quand même l’habitude de situations tendues… Il est clair qu’après ces efforts-là, s’ils considèrent que ça n’a pas été respecté, on sait déjà quelle sera la réponse donnée… La réponse légale, et tout ce qui va avec ».

    Thomas Jacquemier, sur la question de cet endettement largement épuré, ajoute.

    « Dans un des reproches qui est fait au club, il y a effectivement son endettement. Mais là on parle quand même d’une réduction de la dette qui passe de 53M€ à 13M€. A un moment donné ce qu’on dit -évidemment, 0, c’est mieux- c’est qu’on est revenus dans des zones d’entreprises normales, de ce point de vue-là. Il y a eu un emprunt. Il ne faut pas oublier que l’emprunt qui a été porté par le club a une origine, le paiement du droit d’entrée dans le stade. Donc aujourd’hui, l’endettement du club est inférieur à ce droit d’entrée dans le stade. Ce n’est pas illogique en soit, on revient dans des zones, à mon avis, parfaitement normatives. Le club est dans une phase de restructuration et c’est tout l’intérêt de notre chemin, d’aller vers cette restructuration, pour sortir de cette critique envers le modèle du club ».