Nicolas Le Gardien : « Aujourd’hui, ils sont à l’abri de ça »
Sur TV7, le journaliste Nicolas Le Gardien, a réagi au fait que la rencontre face à Nîmes pouvait avoir des similitudes avec la rencontre face à Niort d’il y a quelques semaines, à savoir une équipe mal classée qui pouvait surprendre le FCGB. Pour lui, l’équipe bordelaise n’est plus la même et a progressé.
« Si le scénario peut se répéter ? C’était un contexte différent. A Niort, notamment en première mi-temps, il y a eu un excès de confiance entre guillemets, un relâchement, qui ont fait que les Girondins sont passés complètement à travers leur première mi-temps. Ils n’y étaient pas, ils étaient en excès de confiance, ils ont joué en trottinant, si on exagère le trait. Ils n’ont en tout cas pas mis tout l’engagement qu’il faudrait. Je pense qu’aujourd’hui ils sont à l’abri de ça, ils sont plutôt sur une bonne série, ils sont plutôt costauds, plutôt solides, et plutôt en progression même s’ils n’ont pas réussi, que ce soit contre Saint-Étienne ou Sochaux, à tuer les matches, et même s’ils prennent des buts bêtes… Ils sont quand même dans une série de matches où ils dégagent quelque chose, et où ils semblent avoir laissé derrière eux cet excès de confiance, cette suffisance, qui leur a coûté cher à Niort. Je n’imagine donc pas ça. En revanche, un scénario comme celui du match aller, vous n’êtes jamais à l’abri que Nîmes marque en premier et de courir derrière après le score… C’est là qu’on verra s’ils ont progressé sur l’animation offensive, l’efficacité, ce qui leur manque un petit peu sur les derniers matches. C’est un scénario qui peut être compliqué mais dans un bon scénario, ils arrivent enfin à faire ce match accompli à domicile, qu’on attend presque depuis Quevilly au mois de septembre. Un match où ils seraient capables de marquer une ou deux fois, de contrôler, de faire un match plein en attaquant tout le match, sans se faire peur… Depuis Quevilly, à domicile, c’est rare les matches où ils ont dominé leur sujet, où ils ne se sont pas fait peur, ou parfois même ils ont perdu des points à portée de main ».