Comment Christophe Hutteau a réussi à s’occuper de Sergueï Semak grâce à un supporter des Girondins

    Photo : Philippe Perusseau / Icon Sport

    Pour Radio Campus Bordeaux, Christophe Hutteau, agent de joueurs/joueuses, a expliqué, lorsqu’il était encore un jeune agent, comment il avait réussi à gérer les intérêts de Sergueï Semak, qu’il transféra d’ailleurs au Paris Saint-Germain. C’est, finalement, une anecdote en rapport avec les Girondins de Bordeaux.

    « Peut-être que je suis un garçon très chanceux, parce que mon premier gros coup, c’est Sergueï Semak, le capitaine du CSKA Moscou, que je fais signer au Paris Saint-Germain. Je suis amené à rencontrer Sergueï Semak à Moscou, à l’Hôtel du Président, juste à côté de la Place Rouge. On voit d’ailleurs depuis cet hôtel gigantesque le Kremlin. Sergueï m’est présenté par un chauffeur de taxi bordelais… Ce n’est pas si simple que ça, c’est un chauffeur de taxi bordelais, qui recevait tous les ans un russe qui est complètement fou des Girondins de Bordeaux, qui a un appartement d’ailleurs… Enfin, je ne sais pas si c’est un appartement ou un palais, je ne sais pas, mais c’est en plein cœur de Moscou, avec une piscine privée au dernier étage. Dans sa piscine, il y a un logo des Girondins de Bordeaux… C’est vraiment extraordinaire. Je rencontre ce monsieur qui un jour vient sur Bordeaux. Mon pote chauffeur de taxi me demande s’il pouvait visiter l’intérieur du club, si ce serait possible… Je demande alors à Jean-Louis Triaud, qui me dit bien sûr, qu’il n’y a aucun problème et que j’ai carte blanche. J’organise tout ça, je fais visiter l’intérieur à Aleksander, avec l’accès au vestiaire, aux bureaux, à l’administratif, le Château, les coursives… On se lie de sympathie. Il me dit alors qu’il est très pote avec Sergueï Semak, et me demande si ça m’intéresse. J’étais jeune agent encore, je dis oui bien sûr, mais que ce n’est pas simple. Il me dit si, simple. Il m’organise tout… C’est là où j’ai vu que le réseau était important parce que pour aller en Russie, déjà à l’époque, il fallait un Visa, et généralement pour l’avoir il faut attendre plusieurs semaines. Moi, le lendemain, j’étais à Paris, à l’Ambassade de Russie, et j’avais mon Visa… C’est aussi, oui, beaucoup de chance, des rencontres, mais on fait aussi surtout ce métier pour ça, pour des rencontres. C’est de l’humain avant toute chose ».

    Retranscription Girondins4Ever