Lukas Lerager : « Être leader, c’est quelque chose que j’ai en moi, que j’aime »

    Lukas Lerager

     

    Lukas Lerager vient de débarquer en Gironde lors de ce mercato estival et il n’a pas fallu bien longtemps pour qu’il obtienne la confiance du coach et des supporters. A peine quatre matches officiels et le voici intégré au collectif. Voici son avis sur le sujet. « Quand vous arrivez dans un nouveau club, il y a beaucoup d’attentes, d’espoirs. Les gens vous ont accordé leur confiance et il est important de faire une bonne impression dès le début. J’espère que ça va continuer . Mes précédentes expériences m’aident. Quitter à 19 ans le Jutland, où j’avais ma famille et tous mes amis, pour Viborg, avait été une grande étape. Changer de pays la saison dernière a été une autre marche. Le seul handicap est le langage mais tous les gars font attention. Quand on parle tous ensemble, ils font la connexion avec moi en anglais […] Au Danemark, le jeu est très tactique, tout le monde se connaît. En Belgique, j’étais un inconnu et ça m’a permis de surprendre. Ici c’est pareil. En espérant que ça dure car techniquement, individuellement, le niveau est plus élevé ».

     

    Pour répondre à cela, il s’est exprimé sur son caractère et sur son tempérament très posé. « Je suis quelqu’un de calme. Comme beaucoup, je suis une personne différente sur le terrain, avec l’envie de gagner, d’aller presser l’adversaire même s’il ne faut pas se laisser emporter. Être leader, c’est quelque chose que j’ai en moi, que j’aime. Il y a différent types de leader : ceux comme Malcom, qui prend le ballon, ses responsabilités ; ceux qui tirent les autres. J’espère en devenir un quand je parlerai français. Pour l’instant, la première chose est d’apprendre à connaître le club. L’objectif est de rester dans le 11 et de m’améliorer avec l’équipe ».

     

    Et lorsque l’on ajoute une dose de confiance supplémentaire, le voici qu’il se transforme en buteur, comme face à Lyon (second buteur bordelais à la 88′). « Avant d’aller à Zulte Waregem, j’avais dû marquer un ou deux buts maximum. J’évoluais dans des équipes qui fermaient et jouaient bas. En Belgique, on était plus sur la possession, j’avais plus de liberté. J’ai gagné en confiance à l’approche du but. Quand vous marquez une fois, vous êtes plus sûr de vous la suivante ».

     

    Sud Ouest