Benoît Trémoulinas : « Quand le doc vous dit, ‘on va faire une infiltration aux corticoïdes’, vous dites oui parce que vous voulez jouer »

    benoit Tremoulinas

    Benoît Trémoulinas s’est souvenu de la période qui a suivi la blessure au genou et où il a tenté de revenir jouer au foot. « Après une première de soins à Séville, j’avais toujours mal en marchant. Nouvelle opération, kiné à Bordeaux cette fois, les sensations sont meilleures mais c’est encore compliqué. On en tente une dernière avec Eric Lasseur à Libourne avec une technique permettant de soulager l’extérieur du genou. Je me suis entraîné avec la réserve des Girondins, ça se passait plutôt bien mais je ne faisais que deux séances par semaine. Sinon, le genou gonflait et des douleurs. Après une pause en décembre, j’ai tenté une reprise en janvier avec un préparateur personnel. J’avais toujours mal. À un moment donné, il faut savoir dire stop ». Il a de nombreuses fois joué à Séville sous infiltrations, ce qui n’a pas aidé à ne pas aggraver sa blessure. « C’est un tout. Le genou était dans un mauvais état, les infiltrations n’ont pas aidé… C’est assez courant dans le monde du football. Quand vous êtes dans une équipe de 25 joueurs potentiellement titulaires, quand le doc vous dit, avant un match important : « on va faire une infiltration aux corticoïdes pour masquer les douleurs », vous dites oui parce que vous voulez jouer. Malheureusement, petit à petit, ça a grignoté l’articulation ».

    Sud Ouest